A l’odeur, au toucher, ou à l'œil nu… A chacun sa technique pour repérer le « bon » melon parmi les dizaines présentés sur les étals. Renaud Clavel, producteur de melons sur la commune de St Gilles depuis 3 générations en connait un rayon. Voici ses 4 astuces pour sélectionner 'le' melon…
Ce petit-fils d’agriculteur a repris l’exploitation familiale en 2008, où étaient installés ses parents depuis plus de 30 ans, et son grand-père avant eux… Aujourd’hui, cet agriculteur de 44 ans parvient à extraire de son terrain agricole environ 50 tonnes de melons tous les ans.
Voici quelques conseils du producteur gardois, pour éviter les mauvaises surprises...
N°1 : Le pédoncule (=tige) doit être ferme
Lorsque le fruit est mûr, la queue ou pédoncule doit être légèrement craquelé (apparition de gerçures autour du pédoncule). On peut également toucher la partie opposée du melon, qui doit être légèrement molle.
N°2 : Le melon doit être légèrement jaune, et ferme
Dans l'idéal, le melon doit être ferme et légèrement jaune, « s’il est trop jaune citron, à éviter ! S’il est trop mou, c’est qu’il est passé » (Renaud Clavel, producteur de melons).
N°3 : Tâches marrons, méfiez-vous !
L’apparition de tâches marrons est à surveiller, « pas très bon signe, ce critère indique que le melon est sans doute passé »
N°4 : Au pif, pour les plus instinctifs !
Confirmé par le producteur saint-gillois, choisir son melon à l’odeur fait aussi partie des indicateurs d’un melon pas assez ou trop mûr. Le melon doit dégager une odeur, malgré tout si elle est trop puissante, le melon est peut être passé.
"Après, on n’est pas à l’intérieur du melon !" prévient Renaud Clavel, car en effet, le risque zéro n’existe pas… « Mais une fois ces critères observés, en général on ne se trompe pas ».
Le geste à éviter : « Plus on tape sur le melon, plus il ramollit », ce mauvais réflexe à répétition peut rendre le melon impropre à la consommation »
(Renaud Clavel, agriculteur, 1198 route de iscles - St Gilles) © Uni Vert
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