La société Ec-Communication créée en 1992 à Bagnols-sur-Cèze par Philippe Broche, est à l'origine une affaire familiale. Son activité principale concerne les conseils de gestion et des affaires.
« Depuis trois décennies, nous avons traversé les évolutions en matière de communication, de marketing, de consulting bancaire. C’est une belle satisfaction d’être encore présents aujourd’hui avec les mêmes collaborateurs qui me suivent depuis le début », explique le gérant de la SARL.
Au départ, ils étaient deux à travailler, Philippe Broche et sa femme, aujourd’hui les effectifs d’Ec-Communication (euro-Consulting-Communication) sont de 17 personnes au total, gérant compris. La société ne dispose pas d’antenne, son siège est installé au sud de Bagnols.
Employé de banque, il a quitté ses responsabilités pour lancer sa société. Ses débuts sont consacrés à apporter une aide aux clients particuliers qui pouvaient alors consulter leur compte par téléphone. Ce qui correspondait alors à une innovation.
À la fin des années 1990, les banques se sont restructurées. Connu dans ce milieu, il est sollicité pour accompagner ces changements et apporte aussi son aide dans les domaines du consulting et du marketing.
« Sa fidélité au secteur financier lui ouvre de nouveaux horizons. “En 2021, j’ai eu une information comme quoi lorsque vous faisiez un crédit bancaire vous auriez plus tard la possibilité de prendre le crédit dans un établissement et l’assurance de ce crédit dans un autre établissement. Il y avait l’ouverture du marché aux mutuelles et aux autres acteurs du paysage économique et financier », indique-t-il.
« Le moment venu, nous étions prêts à proposer dans le domaine de la communication, des produits particulièrement adaptés aux besoins des nouveaux acteurs qui entraient dans ce nouveau marché », enchaîne-t-il.
Une couverture nationale
Sa clientèle n’est ni locale ni régionale. « Nous travaillons essentiellement avec les banques et les mutualistes. Les sièges sociaux étant à Paris, Lyon, Marseille, Nice, Nantes, Clermont-Ferrand, Perpignan, nous avons une couverture nationale avec des déclinaisons locales avec les réseaux bancaires qui bien souvent ne savent pas que les campagnes de communication qu’elles affichent dans les agences du Gard rhodanien, sont issues d’une société bagnolaise ».
« Économiquement parlant, à la suite d’une action que j’avais menée après les élections à la présidence de la Chambre de commerce du Gard, le tribunal administratif de Nîmes m’a donné raison en premier recours. J’ai l’espoir de sa confirmation par le TA de Toulouse. Je pourrai être de nouveau plus présent dans le milieu économique gardois », précise-t-il.
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