Passionné de café, Antoine Aparicio cherchait sa voix quand il a entendu ses copains se plaindre de ne pas savoir où trouver du bon café.
Depuis 2016, Antoine Aparicio propose sur les marchés de Barjac (vendredi) Sommières (samedi) et Calvisson (dimanche), une gamme de café de la meilleure qualité. Il a vite compris que la vente de paquets de café ne lui permettrait pas de vivre, alors il a investi dans une machine à café pour proposer le meilleur café, chaud, dans une tasse. Quelques tables, des chaises permettent une dégustation dans les meilleures conditions. Et d’écouter Antoine Aparicio parler du café. Devenu un spécialiste, il a été contacté pour donner des conférences à l’université de Nîmes, et bientôt à celle de Montpellier.
Nous connaissons deux variétés de caféiers, l’arabica et le robusta. Il en existe près de 800 !
Le café supporte mal les amplitudes climatiques, il pousse entre les deux tropiques. Il aime la chaleur humide, mais a besoin d’ombre. La culture devient rentable quatre à cinq ans après sa plantation, et les arbustes peuvent atteindre les 10-12 mètres pour le robusta, 7-8 mètres pour l’arabica. Le fruit du caféier appelé cerise mûrit en 6 à 12 mois. De couleur verte, la cerise vire au jaune puis devient rouge à maturité, et grenat lorsqu’elle est sur mature. Dans quelques variétés, les cerises sont jaunes à maturité. La cerise renferme deux graines ovales, aplaties sur une face et séparées par un sillon. Chaque graine est protégée par une membrane, la parche. Si la plupart du temps, la cerise contient deux grains, il arrive parfois qu’elle en contienne seulement un, ce grain unique est alors appelé « caracoli ».
Antoine Aparicio se diversifie, le café, l’été, est moins apprécié, alors il propose un café on the rocks, le café est servi avec deux glaçons ce qui améliore son arôme, et il a fabriqué plusieurs sortes de limonade.
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