Au rendez-vous depuis 7 ans, la bodega de La Noche, connue pour ses tapas et son ambiance jeune et festive, est portée par le Nîmois Florent Touzelier... A J-1 de la Feria, on finalise les derniers montages, 7 rue Bigot.
Fans de Patrick Sébastien, passez votre chemin... "Ça va taper du pied !" promet le boss. Aucun doute, avec DJ Germain Rojo, le collectif électro Sunday, Greg Herma de la Chourascaia... "Chez moi ce n'est pas la Feria" ironise Florent Touzelier, patron de l'établissement La Noche. Avec les allers-retours entre ses deux bodegas (une première feria pour la Césarine, rachetée il y a un an et demi), les serrages de mains et les distributions de bracelets, le chef d'entreprise n'a pas le temps de "pinailler".
Entre les murs de la Noche, les équipes fourmillent de part et d'autre du bar, attelées aux derniers préparatifs, plus que quelques heures avant le coup d'envoi de la Feria 2023.
Amoureux de la "Noche", de Séville à Nimes
Le trentenaire n'était pourtant pas vraiment destiné à l'événementiel au départ. Né à Nîmes, après des études d'Histoire démarrées dans sa ville natale, puis poursuivies au Mexique à Mérida, Florent part poursuivre ses études à Séville.
"L'événementiel m'a toujours attiré" (F. Touzelier)
Lassé de l'éloignement familial, à son retour en France il y a presque 8 ans, il lance sa boîte de production (Verdi Production), et organise certaines soirées au musée de la Romanité, dont une, celle du 14 juillet 2019 sur le rooftop, "mémorable" se souvient Florent. Dans la foulée, il crée le bar l'Amour à Nîmes. Et le voilà en 2023, à la tête du bar-tapas La Noche, QG des 18-25 ans, et de la brasserie nîmoise Césarine, dans un autre registre (plus raffiné que festif).
A 38 ans, ce qu'il définit comme son dada : "mettre en place des idées, ensuite ça marche ou ça ne marche pas". Sa religion "ne pas faire deux fois la même erreur".
Septembre 2022 © La Noche
Abaissement des horaires, "une très mauvaise nouvelle"
"On veut tuer la fête la nuit" : Florent Touzelier ne prend pas de pincettes, la fermeture des bodegas une heure plus tôt (3h00 au lieu de 4h00 habituellement) est pour lui une aberration, d'abord "question sécurité", puis, "à 3h00 on va devoir mettre tout le monde dehors, en temps normal les clients ont le temps de reprendre un verre ou de le finir, là en 5 minutes il faudra que tout soit vide (...) scandaleux", s'exaspère le gérant de la Noche. On a hâte le face à face avec les agents Suez qui devront "pousser" les gens vers la sortie...
Pas de restauration les soirs de Feria, "cette année, on est en mode festif". Qu'il en soit ainsi !
La Noche, 7 rue Bigot (Nîmes) © GOT
A noter : 5€/le verre, 80€ la bouteille, tenue correcte exigée !
A lire aussi :
Feria de Nîmes : La Bodeguita du Royal Hôtel ne compte plus ses bougies
Nîmes. Bodega Macarena : sous les ‘azulejos’, la fiesta andalouse est de retour
Feria 2023 : Pourquoi les bodegas baissent le rideau une heure plus tôt ?
Monsieur Chouette, un nouveau restaurant ouvre ses portes à Nîmes avec une bodega
Nîmes : La bodega Pablo Romero soutient le retour des taureaux dans les Arènes de Pérols