La délivrance au bout d’un match disputé. Les Crocos se sont imposés (3-2) grâce à un but dans les toutes dernières secondes. Cette victoire permet à Nîmes olympique, toujours 19e de Ligue 2, de garder l’espoir d’un maintien. Il faudra cependant batailler et jouer des épaules.
Le scénario est digne d’un match fou. Ça faisait quelque temps que les supporters du Nîmes olympique n’avaient pas assisté à un tel dénouement à domicile. « C’est impossible de prendre un but à la dernière seconde en étant contré », en témoigne l’entraîneur adverse, Didier Tholot, qui restera moins de deux minutes en conférence de presse.
Frustrés, les Nîmois auraient pu l’être tout autant. Menant au score pendant plus de 45 minutes, les adversaires sont revenus par deux fois. Les Nîmois peuvent tuer le match bien plus tôt, mais la réussite manque à l’appel. Le défenseur Kelyan Guessoum, enfant du pays formé au club, délivre les Crocos d’un but d’attaquant.
«Le miracle du football»
« À la 92e et 45 secondes, on était morts. Et puis… C’est le miracle du football », lance Frédéric Bompard après la rencontre. Le coach souligne les entrées de Medhi Zerkane et Steve Ambri à la toute fin. « C’est Mehdi qui décale Steve Ambri et c’est lui qui centre pied droit pour Keylan Guessoum ». La suite, on la connaît : une explosion de joie avec le staff et une communion avec les supporters.
Une véritable libération. À plusieurs reprises pendant la conférence, le coach évoque cette notion. « Au début du match, on était très tendu. C’est la raison pour laquelle je les ai libérés un peu en leur disant d’arrêter de jouer entre les lignes ». Le but salvateur serait également issu de cette notion. « J’avais beau rappeler un deuxième joueur derrière, il n’y en a pas un qui vous écoute. Je me suis dit : perdu pour perdu, autant les laisser faire. Comme quoi… ».
Place à Valenciennes
Une statistique ressort particulièrement. Les Nîmois ont tiré 20 fois au but pendant la rencontre. De nombreuses de ces situations de buts sont venues de coups de pied arrêtés. Thibaut Vargas, titularisé comme rarement depuis janvier, a su porter le danger sur corner ou coup franc.
Le maintien reste loin d’être acquis. Le coach avait prévenu après la débâcle à Paris. « Si on ne gagne pas les deux matchs qui viennent, les calculs sont vite faits ». Cette première victoire est encourageante : Nîmes, toujours 19e de Ligue 2, revient à 5 points du premier non relégable. Staff et joueurs sont désormais focus sur le deuxième match consécutif à domicile : rendez-vous samedi face à Valenciennes.
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