Tous les compteurs sont au rouge. En pleine opération maintien, les Nîmois ont déchanté face au Paris FC. Trois buts encaissés, trois nouveaux points perdus, sept points de retard sur le premier non relégable, des supporters toujours aussi remontés contre le président du club. Bref, ça sent le roussi.
C’est une humiliation. À la fin de la rencontre, l’entraîneur du Paris FC, enfonce un peu plus le clou. Questionné sur la prestation de son équipe victorieuse de trois buts d'écart, Thierry Laurey ne semble pas complètement satisfait. «Au bout d’un quart d’heure de jeu, je ne comprends pas comment on fait pour ne pas déjà mener 3-0», dit-il.
L’entraîneur adverse n’a pas tort. Le score aurait pu être bien plus lourd sans les arrêts décisifs d’Axel Maraval. «Le gardien a fait un super match, continue Thierry Laurey, mais nous avons eu une flopée d’occasions. (...) On est satisfait à la fin du match, mais je pense que le 3-0 aurait dû s'établir plus tôt». Des déclarations qui en disent long sur la prestation nîmoise.
Les Nîmois comptaient sur ce match. Après deux défaites d’affilées, ce déplacement chez la pire équipe de Ligue 2 (15 points en 15 matchs) pouvait réellement lancer la course au maintien. C’est raté. «C’est une énorme déception (...) Les joueurs, je ne les ai pas trouvés à la hauteur aujourd’hui. Ils m’ont déçu», commente l’entraîneur nîmois.
Deux matchs cruciaux à domicile
Ces déclarations sonnent presque comme une résignation. « Chaque fois qu’on joue une équipe, j’ai l’impression qu’elle est plus forte que nous», lance Frédéric Bompard, qui ajoutera, malgré tout, «ne pas baisser les bras». Mathématiquement, les espoirs ne sont pas réduits à néant. Mais à 7 points du premier non relégable, à seulement 6 journées de la fin, et alors que le club ne compte que 8 victoires en 32 matchs, la mission s’avère être impossible.
Sur les réseaux sociaux, les supporters s'agacent toujours plus. Certains réaffirment clairement leur frustration à l'égard de la présidence du club, avec laquelle ils sont en conflit depuis presque deux ans.
Les Crocos joueront leurs deux prochaines rencontres à domicile. Ce samedi face à Pau, samedi prochain face à Valenciennes. «On va savoir très vite. Si on ne gagne pas les deux matchs qui viennent, les calculs sont vite faits», conclut l’entraîneur. Nîmes se rapproche cruellement d’une relégation en troisième division.
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