Motivation chez la trentaine de jeunes venant de divers horizons (L'université Vauban, l'Ecole de la 2ème Chance, Epide à la Grand-Combe...) reçus ce jeudi matin par les services du Conseil départemental à l'Hôtel Mouret, dans une douzaine de domaines d'action prioritaires pour la Nation, chacun pouvant y trouver une organisation ou une action qui lui convient : social, insertion, service de l'autonomie, politique de la ville, archives, culture, communication, sport, jeunesse...
Des secteurs dans lesquels les référents vont les sensibiliser, cibler leur intérêt pour les accompagner dans leur recherche. En principe deux personnes sont sur une mission et vont bénéficier d'un encadrement.
Une étape de vie d'éducation citoyenne
Le service civique, suite à la loi du 10 mars 2010, offre à un jeune volontaire, âgé de 16 à 25 ans ou 30 ans si en situation de handicap, l'opportunité de servir les valeurs de la République et de s'engager en faveur d'un projet collectif en effectuant une mission d'intérêt général auprès d'une personne morale agréée pour une durée de 6 à 12 mois.
Un volet pratique pour acquérir la maîtrise des procédures et gestes de premiers secours et un volet théorique pour choisir un sujet de réflexion parmi ceux proposés. Ils perçoivent 610 € et 113 € de plus s'ils sont boursiers échelon 5 ou s'ils ont le RSA . En fin de mission, le jeune obtient l'attestation de Service Civique.
Ce temps passé leur permet, au travers de leur mission, de se rendre utiles, de mûrir, de gagner en confiance et prendre le temps de réfléchir à leur propre avenir, tant citoyen que professionnel. « Ils ont acquis un réseau professionnel », souligne Amal Couvreur, vice-présidente au Conseil départemental et conseillère régionale.
Au niveau du Gard, ce sont plus de 2 000 offres de service civique qui sont proposées, une augmentation du nombre de missions depuis 2016.
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