C'est Jean-Claude Gayssot qui a clamé jeudi, non sans émotion, en ouverture de la Feria des Vendanges au Temple de Diane, son amour pour la ville de Nîmes, dans le traditionnel brindis, organisé par l'association Les Avocats du Diable.
De Béziers où il est né, son cœur est à Nîmes car c'est ici qu'est née son aficion entre 1972 et 2023.
Il s'installe au Chemin-Bas d'Avignon en 1972 dans un modeste immeuble, puis à Pissevin au Soleil Levant, l'époque où l'on vivait fraternellement, où l'on cueillait les asperges sauvages et les morilles avant Collias. Le triomphe de Paquirri va être le marqueur de son aficion. Depuis il ne rate aucune Feria, se souvient de Nimeno, se remémore avec plaisir dans le callejon la corrida du siècle : le solo de José Thomas en 2012.
Sans oublier les rencontres au Prolé, les luttes des mineurs et des cheminots, « Nîmes la rouge, résistante, rebelle, engagée, vivante mais douce et agréable à vivre. » Les maires de son camp, Emile Jourdan et Alain Clary avec qui il a ferraillé pour plus de justice. Il s'est dit : "réfractaire à tous les intégrismes, y compris l'animalisme mais aucune loi ne suffira à faire changer les mentalités."
Un passage en région parisienne, député en Seine-Saint-Denis, puis ministre des Transports, une époque où il recevait des lettres d'insultes aussi mais il n'a pas oublié Nîmes où il a tout appris et aimé.
Ardent défenseur des traditions, de la pêche, de la chasse, de la nature, il se fait l'avocat du peuple.
Merci Monsieur Gayssot pour votre reconnaissance pour la Ville de Nîmes.
Le traditionnel brindis, organisé par l'association Les Avocats du Diable - Marie-Christine Dejax
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