La Capea de la presse créée au départ par des journalistes professionnels, nouvelle occasion de se retrouver entre Nîmois, marque le retour de la Feria des Vendanges… Ce jeudi 14 septembre, le rendez-vous s’est tenu au Bosquet des Jardins de La Fontaine en compagnie des vachettes et des figures de la cité.
Le milieu taurin nîmois réuni depuis ce jeudi matin à l’entrée des Jardins de la Fontaine... 10H30, lancement de la Capea de la presse : organisée depuis une douzaine d’années, la rencontre est partie à la base d’un apéritif entre journalistes nîmois, “au moment où la ville s’est vidée, on se retrouve” (Jean-Pierre Michel journaliste et taurin revendiqué, il chapeaute la réunion pré-Feria). Pour la sixième année consécutive, la Ville de Nîmes permet aux journalistes, l’organisation de la Capéa corpo.
Dans une ambiance de fanfare, les vachettes auront lancé les festivités des Vendanges du côté de la presse locale, quelques instants avant le traditionnel Brindis de Feria des Avocats du Diable (association d’artistes auteurs et illustrateurs nîmois, tous tombés dans la tauromachie il y a fort longtemps, et présidée par Marion Mazauric, au rendez-vous de le Capea).
Avant aussi, la présentation du millésime 2023 dès demain, prochain temps fort des Vendanges.
Frédéric Pastor, l’élu à la tauromachie dans l'arène
Le rendez-vous de la Capea de la presse, soutenu par Frederic Pastor, l'élu aux Festivités et aux traditions taurines de la Ville © Gaëlle Ohan-T.
Au moins dix paires de bras pour faire sortir la mascotte du camion, et on devine la bête qui s’agite au bruit des pas qui résonnent dans le box.
Et c’est parti, tour à tour les vachettes déboulent dans l’arène, l’une d’entre elles charge la muleta face à l’élu nîmois aux traditions taurines, Frédéric Pastor. La bête suit le mouvement de la cape, et pousse un meuglement aïgue à plusieurs reprises, "signe d’agacement", avant de finir par faire tomber la cape, à deux reprises sous la pression des soubresauts.
Un genou à terre, façon de dire que la vachette d’humeur paresseuse, “en a assez” (Jean-Pierre Michel, journaliste et organisateur)
“Ces vachettes n’affronteront pas, on les teste, mais on ne les torée pas”
Deux-trois courageux s'y sont risqués... © GOT
En général, “bien qu’on ne maîtrise jamais toujours les données et lois de la génétique", on considère que la femelle donne le caractère et la résistance, le mâle, la morphologie et les caractéristiques physiques. "On teste les vaches, mais elles n’ont pas vocation à combattre et ne servent qu’à la reproduction, un moyen de se faire une idée de ses petits, selon ses attributs” (Patrick Mallet, AOP Costières de Nîmes), avant de sélectionner les femelles les plus "robustes" pour la procréation. En résumé, “si on a de bonnes femelles le reste suivra..!”
Une fois passée dans l’arène, avec ou sans mise à mort la bête n’y retourne pas. “Si le taureau l’a déjà vécu, il mémorise et se souvient très bien, c’est un animal très intelligent et on le ressent sur le comportement.” (J-P Michel)
Bonne Feria des Vendanges 2023 !
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