Malgré les fortes rafale de vent, samedi 4 février, les amateurs de truffe s'étaient donné rendez-vous sur le traditionnel marché nîmois de la truffe le 1er week-end de février. Un marché sur deux jours samedi et dimanche au lieu de trois en raison de la faible quantité de truffe cette année dans le Gard.
Le diamant noir se fait rare mais toujours aussi précieux avec des prix plus élevés que l'an dernier mais qui restent dans le raisonnable, 1 200 € le kilo. Le président du syndicat, Louis Teulle, nous invite à la savourer doublement, c'est une chance d'en avoir, bien noire et parfumée. La plupart des trufficulteurs déclarent une récolte inférieure à 50 % à celle de l'an dernier où les prix oscillaient entre 900 et 1 100 €. La tuber melanosporum souffre des variations climatiques, l'été sec et chaud a impacté fortement la production et la qualité. Le début de saison a été médiocre avec des truffes peu parfumées et attaquées par des bestioles. La solution de l'irrigation revient mais comment faire pendant les périodes de restriction d'eau ? La période actuelle semble plus favorable, après mi-janvier, elle est mûre et donc plus parfumée. Sachons la savourer et la déguster en brouillade, sur une tartine avec du beurre ou autre...
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