C'est le troisième mandat que Bernard Angelras aborde à la présidence de l'Institut français de la vigne et du vin (IFV) qui se situe au Grau-du-Roi. Une confiance renouvelée pour celui qui est aussi président des Costières de Nîmes depuis quelques années après une courte interruption, le temps d'un mandat.
Pour une agroécologie
Bernard Angelras est passionné et mène un travail sur l'innovation variétale. Son souci est de trouver des cépages qui résisteront au changement climatique, de planter en des lieux où il n'y avait pas eu de vignes jusqu'à présent. C'est une question de durabilité de la viticulture pour lui. Il faut observer, innover, expérimenter, et réfléchir comment concilier changement climatique et cépages. Inventer de nouveaux modèles au côté des interprofessions, des organismes de défense et de gestion. Bernard Angelras a pu s'en entretenir avec Emmanuel Macron au Salon de l'Agriculture et aborder aussi le sujet de la crise économique de la filière du vin.
L'innovation permettrait de répondre aux problématiques du gel, de la sécheresse, de réduire les entrants et de mieux les utiliser. Les évolutions variétales devront respecter la typicité des vins et permettre aux appellations de s'adapter. Mais tout cela ne pourra se faire sans un accompagnement pour rendre accessible au plus grand nombre ces changements.
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