870 000 touristes ont visité la ville cet été générant d’importantes retombées économiques.
«Une saison réussie est synonyme de retombées importantes pour l’économie locale !» La réussite de cet été 2021 pourtant fortement marquée par les contraintes sanitaires ne fait aucun doute pour Jean-Paul Fournier qui se réjouit de «l’attractivité solide» de sa ville.
Sylvain Pastor, Sophie Roulle, Jean-Paul Fournier et Xavier Douais
870 000 visiteurs ont été accueillis en juillet et août, soit une augmentation de la fréquentation touristique de 10 % par rapport à 2020 et - 10 % sur 2019. Pour le maire, ce sont les actions mises en place par la ville qui ont permis d’optimiser cette saison et de «soutenir les professionnels de l’écosystème touristique local» ! Un secteur qui représente, indique-t-il, 11 % de l’économie nîmoise, économie qui affiche une progression annuelle «à deux chiffres» et dont les emplois sont «non délocalisables». Pour le maire, toute «l’offre» culturelle et événementielle nîmoise est au service de cette attractivité : les musées, les festivals (Réalisateur dans la Ville, …), les Nuits de Nemaus, tauromachies, expositions, le Tour de France, etc.
Projets «haut de gamme»
Pour multiplier encore la fréquentation, JP Fournier mise désormais sur la clientèle haut de gamme avec son grand projet de Palais des congrès (1), capable, selon lui, d’attirer à Nîmes, une clientèle d’affaire qui dépensera, toujours selon ses chiffres, 106 € par jour lorsqu’un touriste «classique» n’en débourse que 50 ! Même volonté avec le soutien de la ville au développement de l’offre hôtelière haut de gamme : Appart’city dans l’ancien hôtel de la Poste, rénovation du parvis de l’Hôtel Imperator (2), résidence hôtelière dans l’ancien Crédit Agricole face aux arènes et enfin, hôtel 4 étoiles de 150 chambres dans les anciens locaux de la CCI, rue de la République.
Patrimoine, programmation événementielle et qualité de l’offre culturelle sont donc, explique JP Fournier, autant d’ «arguments» que la ville doit désormais exploiter pour passer d’un tourisme «de cueillette» à celui de «loisir urbain international».Reste une question : à qui profitent réellement les retombées économiques du tourisme à Nîmes ?
(1) Peut-on ajouter le futur stade et le nouveau quartier qui l’accompagnent ? (2) aménagement qui a entrainé une polémique avec l’hôtel notamment sur la suppression de places de stationnement