Les marchands de tabac sont excédés. Ils demandent aux parlementaires gardois une loi plus sévère pour lutter contre le marché noir des cigarettes.
Les 80 épiceries de nuit recensées par les services municipaux, hantent les nuits - et les jours ! - des buralistes nîmois. La plupart de ces commerces sont en effet soupçonnés de vendre illégalement des cigarettes de contrebande ou de contrefaçon. Un trafic qui absorberait environ 30 % du marché officiel des cigarettes, selon Ghislaine Mazoyer, de la Confédération des buralistes du Gard. Nombre de fumeurs sont logiquement tentés par les tarifs attractifs proposés par ces épiceries, environ 30 % moins cher. Mais, c’est autant de moins dans le chiffre d’affaires de buralistes officiels...
« Nous ne gagnons déjà que 8% du prix du paquet, » insiste Ghislaine Mazoyer qui tient à prévenir les fumeurs. On ne sait pas avec quoi sont produites les cigarettes de contrefaçon. Il s’agit aussi d’une question de santé publique ! »
Comment faire cesser ce trafic ?
Par ailleurs, les douanes demandent aux buralistes de les informer des infractions qu’ils peuvent connaître. Mais est-ce bien leur rôle ?