Trois commerçants qui ont rouvert leurs portes racontent. Librairie teissier : Les deux frères, implantés rue Régale, sont confiants. «La trésorerie est à sec, mais les clients sont là». Ils ont «assuré commandes et livraisons», mais n’envisagent...
Trois commerçants qui ont rouvert leurs portes racontent.
Les deux frères, implantés rue Régale, sont confiants. «La trésorerie est à sec, mais les clients sont là». Ils ont «assuré commandes et livraisons», mais n’envisagent pas de passer en e-boutique. «Les freins sont partout et le choc économique est brutal, mais il faut y croire», reprennent-ils. Quant au quasi-arrêt de l’édition, pourtant noyée sous les manuscrits de «ma vie confinée» : «Nous verrons. ça peut être favorable sur le plan de la qualité littéraire».
Pharmacie Pierret :
«L’activité reprend», déclare le pharmacien, «surtout avec les masques et le gel». Une reprise qui a commencé fin avril, «mais on voit bien que les gens ont freiné sur les soins. Les médecins eux-mêmes ont vu une forte baisse d’activité que nous avons ressentie à l’autre bout de la chaîne». Match «solution ou gel hydroalcoolique»? Les solutions sont des mélanges d’eau et d’alcool à utiliser en complément d’un lavage des mains à l’eau et au savon. «Les gels, plus chers, contiennent de la glycérine, pour contrecarrer le dessèchement».
«Le masque et les gants, ce n’est pas nouveau pour les soins, explique Doriane, responsable du salon de la rue Pierre Semard. On en fournit aux clientes sans surcoût». Le masque et le maquillage? «Ce n’est pas facile quand on porte un masque toute la journée, mais ça se passe bien, il faut juste veiller à une bonne base hydratante et poudrer par-dessus le fond teint. Le problème, c’est le rouge à lèvres».