La chef d’entreprise nîmoise vient de se voir décerner le Trophée FCE : Femme Chef d'Entreprise France de l'année catégorie Finances. « J’ai fini par quitter un job salarié très intéressant ! J’en...
La chef d’entreprise nîmoise vient de se voir décerner le Trophée FCE : Femme Chef d'Entreprise France de l'année catégorie Finances.
« J’ai fini par quitter un job salarié très intéressant ! J’en avais assez de ne pas maîtriser les moyens humains requis pour remplir les missions qui m’étaient confiées," confie Maryse Lallemang. Finis donc les postes à hautes responsabilités qu’elle a exercés dans les services exports et achats de plusieurs fabricants de machines spéciales du secteur du béton, de l'agro-alimentaire, du nucléaire, de la distribution de l’eau, etc. Maryse fera désormais face à des responsabilités bien plus grandes encore : la direction de ses propres entreprises. Elle rachète une, puis deux sociétés spécialisées dans les travaux de peinture en bâtiment et de sols souples et parquets. A la tête des sociétés MRL Ribot Rieumal et Augé, elle gère désormais 22 salariés dont quatre apprentis : deux filles et deux garçons ! La précision est d’importance. D’abord parce qu’elle juge indispensable d’aider les jeunes à débuter et ensuite parce qu’elle se réjouit de voir les filles investir les métiers du bâtiment.
Sa grande fierté : avoir travaillé, en association, sur le chantier du Musée de la Romanité. «Quelle belle carte de visite ! » Mais se voir décerner le prix national des FCE catégorie « finances » est également une grande satisfaction pour la chef d'entreprise. D’autant que sa candidature a été proposée au national « dans son dos » par le bureau des Femmes Chefs d'Entreprises du Gard "Jusqu’à l'annonce du résultat, je n’étais pas au courant, » avoue Maryse. Dans un premier temps, elle s’étonne de la catégorie. « Pourquoi Finances ? » "Parce que la gestion de tes entreprises depuis 16 ans est saine !" lui ont expliqué les FCE. Logique, puisque Maryse maîtrise enfin tous les moyens de ses ambitions. « Les mains libres, je prends en mon âme et conscience toutes les décisions qui concernent mes entreprises ! » se réjouit-elle. Toutes, sauf celle de candidater aux trophées de la FCE… Mais, là, elle n’en voudra pas à ses consoeurs chefs d’entreprises.