Jean-Pierre de Faria s’était entouré, pour cette conférence en visio, de Martine Tiberino, juge au Tribunal de commerce et présidente de l’Apesa du Gard, de Christel Marquié happy coach et de Carine Castello, d’Harmonie Mutuelle. Le chef d’entreprise,...
Jean-Pierre de Faria s’était entouré, pour cette conférence en visio, de Martine Tiberino, juge au Tribunal de commerce et présidente de l’Apesa du Gard, de Christel Marquié happy coach et de Carine Castello, d’Harmonie Mutuelle.
Le chef d’entreprise, surtout dans sa phase ascensionnelle, a l’impression d’être invincible, de pouvoir accumuler les heures de travail, de rogner sur son sommeil, de négliger sa santé, psychologique et psychique. Il répète qu’il n’a pas le droit d’être malade, pas le droit de s’arrêter, son entreprise passe avant tout. Le surrégime use toutes mécaniques, les humainesaussi. Lespremierssignesd’alertesont les troubles du sommeil, associé à l’irritabilité.
Les difficultés font partie de la vie, et de la vie de l’entreprise aussi. Rien ne va jamais comme on le voudrait. Une cellule de prévention du Tribunal de commerce est à l’écoute des difficultés des chefs d’entreprise. Il y a toujours une solution. Faire l’autruche est la pire des solutions. L’Apesa est à la disposition des entrepreneurs, pour la prévention des suicides. Perdre son entreprise est toujours une grande détresse. La terrible règle des 3 D est à l’esprit de chacun. Dépot de bilan, Déprime, Divorce.
Patron et collaborateurs heureux
Le dirigeant est le moteur de l’entreprise, et c’est au dirigeant de regarder de temps en temps si le moteur n’est pas à bout. Si le cercle vertueux est toujours d’actualité, des collaborateurs heureux sont la clé de la réussite de l’entreprise. Et pour avoir des collaborateurs heureux, il convient que le dirigeant le soit aussi. Le cerveau doit bien fonctionner, d’où le repos, l’action et l’alimentation : 3 h de sport par semaine sont le minimum pour respecter un équilibre, comme une alimentation saine et un sommeil de plus de 6 h. Le physique influe sur le psychique.
Gérer ses émotions est important, pour ne pas s’effondrer face à une catastrophe, et rester bienveillant envers ses collaborateurs malgré les difficultés. Mettre des mots sur les maux permet de les relativiser.