Cinquième génération d’horlogers depuis 1909, la famille Bénier est restée fidèle à un métier à la fois extraordinaire et passionnant. Être artisan horloger pendulier, c’est être au rendez-vous de ce après quoi nous courons tous les jours, le temps insaisissable....
Cinquième génération d’horlogers depuis 1909, la famille Bénier est restée fidèle à un métier à la fois extraordinaire et passionnant.
Être artisan horloger pendulier, c’est être au rendez-vous de ce après quoi nous courons tous les jours, le temps insaisissable. L’horloge est aussi un poème de Charles Baudelaire dans «Spleen et Idéal» où «chaque instant te dévore un morceau de délice».
Ainsi, depuis 1909, la famille Bénier a commencé un récit artisanal dans l’horlogerie avec Victor Bénier qui s’était installé au n° 25 de la rue des Salines à Lons-le-Saunier. Michel, le quatrième de la génération, s’est installé sur un coup de cœur à la rue porte d’Alès en 1978. Comme il le dit simplement : «J’étais de passage, j’ai aimé et j’y suis resté. Après avoir obtenu un solide diplôme de la grande école «Technicum Neuchâtelois du Locle», un haut lieu suisse de l’horlogerie, Nîmes fut une destination idéale ; C’est un peu la Suisse luthérienne». Quant au cinquième de la génération, Victor Bénier, né à Nîmes en 1999, la voie tracée par les anciens, il s’y associe avec enthousiasme.
«Avant de travailler avec mon père, je suis allé chez un maître horloger en Italie, à côté de Brescia. J’y ai appris certains aspects du métier, mais avec mon père je suis au cœur du métier et d’un savoir depuis l’âge de dix ans. Voyant ma curiosité et mon envie de toucher les pièces posées sur l’établi, j’entendais souvent l’interdit préventif «ne touche pas !». C’était peut-être le déclencheur d’une vocation. Aujourd’hui, j’ai tout à apprendre et donner au métier d’horloger toute sa part de précision et de magie».
Bonne chance à Victor Bénier, sous le regard bienveillant de Michel.