Les pertes de rendement sont effrayantes, et nombre de viticulteurs se demandent comment ils parviendront à tenir jusqu’à la récolte prochaine, qui devra être impérativement bonne, sous peine de faillite. Certains viticulyeurs peuvent irriguer leurs vignes, et d’autres ont eu la chance d’avoir bénéficié d’un orage qui a apporté la pluie.
La question de l’eau devient primordiale
Depuis des décennies, divers hommes politiques promettent une extension du canal du Bas Rhône jusqu’au pied des Cévennes. Mais au contraire, des mesures préfectorales interdisent le captage dans la Céze et le Gardon, pour que les touristes puissent se baigner confortablement. A croire que l’agriculture est un luxe que l’on peut se permettre de négliger. L’eau du Bas-Rhône vient du Rhône, et le Rhône est gonflé par ses affluents, dont la Céze et le Gardon, puis se jette dans la mer. La mer n’a jamais débordé, malgré l’apport des fleuves depuis des siècles. Il y a une régulation naturelle, les nuages se forment au-dessus de la mer et se déversent sur la terre. Prélever de l’eau dans les rivières n’aura aucune incidence, autre que touristique. Et les retenues caulinaires devraient bénéficier de subventions attrayantes pour que l’agriculture dans les zones défavorisées se maintienne...
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