Deux nouveaux crocos intègrent l’effectif. Ce mardi 18 juillet, le club présentait en conférence de presse Gauthier Laurens et Brahima Dounkansy. Habitués à être loin des projecteurs comme le sera le club nîmois cette saison en troisième division, ces deux milieux de terrain au parcours atypique disposent d’un capital sympathie certain.
« Très heureux d’être là », lance Gauthier Laurens, comme pour introduire cette conférence de presse. Ici, à Nîmes, ce natif de Toulouse signe son premier contrat professionnel en tant que footballeur. « C’est une fierté, il faut se dire que tout est possible et ne jamais rien lâcher », dit-il.
Il y a encore quelques semaines, lorsqu’il ne jouait pas au foot, Gauthier Laurens travaillait comme électricien. À bientôt 23 ans, il a dû démissionner pour venir dans le Gard. Il l’assure : son patron, qui n’est autre que son père, n’éprouve aucune rancune à cela. « Il a toujours cru en moi, c’est une fierté pour ma famille ».
Cet artisan sort d’une saison complète en national 3. Les filets adverses n’ont pas résisté à ses tirs foudroyants : Gauthier Laurens, milieu de terrain (numéro 8) a marqué 17 buts avec son club de l’Union sportive castanéenne (ville de Castanet-Tolosan). Une performance qui lui a valu l’attention de Sébastien Larcier, le nouveau directeur sportif du club. « Quand j’ai vu une offre de Nîmes olympique, j’ai tout de suite dit oui », raconte-t-il.
Le retour en pro de Doukansy
Brahima Dounkansy n’a, lui non plus, pas hésité avant de s’engager avec Nîmes olympique. En conférence de presse ce mardi, son sourire est contagieux. Son aisance semble en dire long sur le personnage. Joueur invétéré de FIFA sur PlayStation, sa carrière sur les terrains a connu de nombreux rebondissements.
Brahima est déjà passé par plusieurs « grands » clubs du football français. Ayant grandi dans la région parisienne, il intègre vite le centre de formation d’Amiens, puis de l’Olympique de Marseille. Dans le sud, à manger du foot toute la journée, il finit par en faire une indigestion. « Je n’étais pas encore prêt mentalement, pas prêt du tout… Je ne suis plus allé à l’entrainement », raconte-t-il.
Il stoppe alors le football pendant près de deux ans. « Je n’avais plus trop la tête au football », explique-t-il. Il finit par revenir aux bases. « J’ai eu une prise de conscience, enfin… une mini prise de conscience : je me suis dit que je voulais en faire mon métier ». Il intègre Saint-Étienne sous un contrat de trois ans, mais là encore l’aventure se termine au bout de 6 mois. « Toujours pas prêt mentalement », dit-il.
C’est dans le nord, chez les Chamois, à Niort, qu’il ira de l’avant. Ce milieu de terrain athlétique, se décrivant comme un « récupérateur de ballons, amoureux des duels, parfois mauvais perdant », connaîtra quelques matchs en Ligue 2 au cours de ses quatre saisons sur place. L’aventure se termine au terme de son contrat. « Je suis allé à Aubagne, car “je ne voulais pas rester un an, sans jouer au foot”. À Nîmes, il espère marquer les esprits et véritablement lancer sa carrière.
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