Un incident de plus dans le feuilleton. À la mi-temps du match de Ligue 2 opposant Nîmes Olympique à Saint-Etienne, un groupe de supporters nîmois a fait irruption sur le pont de l’autoroute 9 bordant le Stade des Antonins. Et ce, quelques jours après que le club ait interdit de stade une trentaine de membres de l’association Gladiators nîmois 1991.
Quelques fumigènes craqués, une fusée lancée et des chants. Des fumigènes tombent à l’intérieur de l’enceinte. Ils atterrissent derrière la tribune Ouest, au niveau du parking privé. La fumée se répand jusqu’aux toilettes à l’angle du stade, sans conséquence.
« Assaf, casse toi », la banderole déployée par les supporters est visible depuis l’arrière du Stade des Antonins. « Liberté pour les ultras » est entonné au dessus des véhicules roulant à vive allure sur l’autoroute. Quelques minutes plus tard, le groupe quitte le pont de l’autoroute. Deux voitures de police se postent aux alentours du point de chute des fumigènes.
Cet incident intervient quelques jours après des interdictions de stade prononcées par le club. L’association Gladiators Nîmes 1991 a publié le 14 février un communiqué de presse intitulé « Ultras indésirables » sur sa page Facebook. Selon ce document, la direction de Nîmes olympique sanctionne, entre autres, l’usage d’engins pyrotechniques dans les tribunes et la « provocation à la haine ».
Le conflit entre ce groupe d’Ultras et la présidence du club, assurée par son propriétaire Rani Assaf, est de notoriété publique depuis novembre 2022, avant le départ du Stade des Costières. Le club reprochait déjà à l’association l’usage de fumigènes interdit par la Ligue de football professionnelle. Cette dernière inflige des amendes aux clubs dont les supporters ne respectent pas cette interdiction.
Coucou Rani 👋👀 pic.twitter.com/wXZ6YdoTLY
— Nîmes Médiasport 🌴🐊 (@Nimes_Media) February 20, 2023
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