« Il faudra se méfier », prévient Frédéric Bompard en conférence de presse. L’entraîneur du Nîmes Olympique, s’apprêtant à jouer contre la lanterne rouge du championnat ce vendredi 3 novembre au Stade des Antonins, compte bien renouer avec la victoire en championnat après le match nul face à Dijon.
« Il faudra se méfier. Ça risque même d’être le match le plus compliqué depuis le début de la saison », préfère déclarer l’entraîneur des Crocos. Face à son équipe, demain, celle d’Épinal, bon dernier de National, 4 points pour 7 défaites en 11 journées. « Il faut absolument les trois points demain ».
L’entraîneur nîmois connaît trop bien l'enjeu du maintien. « Sur le plan psychologique, si je me mets à leur place, quand on n’a pas gagné un match depuis le début de saison, on se dit avant chaque début de rencontre que ça va être le bon. Ils seront capables de nous donner du fil à retordre », dit Frédéric Bompard.
Ces déclarations sonnent comme un avertissement à son groupe. « Les joueurs sont prévenus, je leur ai déjà dit et je leur redirai demain ce que j’attends d’eux. À nous d’asphyxier nos adversaires, à nous de mettre en place tous les ingrédients footballistiques pour gagner ce match-là ».
Ce vendredi, pas question de passer à côté des trois points. « Je n’aime pas dire ça, mais je vais le dire quand même. Pour moi, c’est une obligation de battre Épinal demain », répond-il lors de cette conférence de presse. L’entraîneur peut compter sur un « label », ou plutôt une réputation, celle « d’une équipe solide ».
Il le sait : le point faible de son équipe reste l’attaque. L’effectif ne compte qu’un seul véritable attaquant de pointe, Orphé Mbina, buteur ce dimanche face à Vauvert en Coupe de France. Pour y remédier, Frédéric Bompard, contraint par « les moyens du bord », tente actuellement de former certains jeunes joueurs à ce poste, tels que Wade ou Laurens.
Quelques blessés se profilent. Des éléments clés du début de saison ne joueront pas demain. Les premiers d’entre eux : Patrick Burner, décisif sur les derniers matchs de championnat et Jonathan Mexique, gagnant son rôle dans l’équipe type comme métronome dans l’orientation du jeu.
Cinquième du championnat à trois points du podium, le club continue de nourrir des polémiques sur le plan extra sportif. Après une panne de climatisation cet été, c’est désormais la chaudière des douches du centre d’entraînement qui fait défaut depuis deux semaines. Il préfère le dire : « Je ne veux pas qu’on pense que je me plains, mais je suis un entraîneur pro qui entraîne une équipe pro », rappelle-t-il, comme un message interne.
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