La rentrée dans l’enseignement supérieur patine. Partout, c’est la complainte des classes en sous-effectif, des étudiants sans affectation. “Nous sommes loin d’avoir fait le plein” s’inquiètent les responsables de formation. Unîmes, comme d’autres universités, a repoussé la rentrée. Les classes prépa, ont, elles, choisi d’avancer leur date limite d’inscription au 27 août pour pousser les élèves à se décider et à s’inscrire définitivement.
A quelques jours de la rentrée universitaire, ce sont 100 000 étudiants qui n’étaient toujours pas satisfaits de la proposition faite par Parcoursup, la plateforme d’attribution des places dans l’enseignement supérieur. Entre les étudiants qui n’ont encore aucune proposition de formation et ceux qui ne se décident pas à valider définitivement celle qui leur est faite, le blocage se répercute particulièrement dans les écoles privées.
Plein théorique, creux effectif
Derrière la problématique, c’est «impossible de boucler les emplois du temps et d’organiser sérieusement les cursus» précise Bernard Michel de l’EGC Nîmes [...]
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