Pour mettre en avant le master Fiction proposé à l’université de Nîmes, le festival Afictionados se déroulait dans l’enceinte du site Vauban, vendredi 30 juin dernier (et monté de A à Z par les étudiants, soutenus par les enseignants. Le Réveil du Midi vous propose de revenir sur 2 réalisations d’étudiants qui ont marqué cette journée dédiée au récit fictionnel.
Pour sa deuxième édition, le festival Afictionados a pris possession de l’espace Vauban, le temps d’une journée. Objectif : mettre un coup de projecteur sur le master Fiction dispensé à l’Universite de Nîmes. Une fois sur place, l’idée était d’inviter le public à « circuler dans la bulle », et y découvrir les dessins d’illustrations que les étudiants ont choisi d’exposer…
Voici un focus sur 2 projets réalisés par des étudiants dans le cadre de leur formation.
Lucy Floyen, l’illustratrice qui raconte des histoires inspirées de personnages connus
L'étudiante en master fiction présente ses travaux universitaires au festival Afictionados, Unîmes © GOT
Cette jeune auteure en devenir, née à Paris, s’appelle en réalité Marine Vibert-Bonnafoux et grandit à Nîmes depuis ses 5 ans. Lucy raconte avoir commencé très tôt à raconter des histoires, puis à les dessiner, avant de basculer pour de bon dans l’illustration pour créer ses récits. Du haut de ses 23 ans, si l’étudiante dessine depuis toujours, un moment clé a définitivement confirmé son attrait pour le récit-fiction.
Réalisation Lucy Floyen © GOT
"Il y a 5-6 ans, j’ai réalisé ce que je voulais devenir, illustratrice auteure". En 2012, elle lit un roman de l’artiste dessinateur contemporain Luis Margallo (as du dessin d’illustration), avant de découvrir la mythique saga du Seigneur des anneaux (richesse de l’environnement créé), et enfin la série Torgal… Ces 3 découvertes ont continué de nourrir encore et encore son attirance pour « créer des mondes et des univers de toutes pièces, à partir de personnages déjà connus du public ».
Bandes-dessinées réalisées par Lucy Floyen © GOT
Après l’obtention d’une Licence lettres modernes appliquées (toujours sur l’université de Nîmes), elle continue de développer son art et veut apprendre tout ce qu’il faut pour savoir « Comment créer un monde », aux côtés de Mme Chabriere et Mme Cabrillon, responsables de la formation ‘master fiction’.
Pourquoi Lucy Floyen en nom d’auteur ?
- pour des raisons de visuel et de connotation, Marine Vibert-Bonnafoux, ça sonnait moins bien !
Quant à la signification de ‘Lucy Floyen’, c’est d’abord une référence à Lucy Pevensie, première héroïne du monde de Narnia. Le terme « Floyen » signifie « ailes », Lucy explique éprouver une certaine fascination « pour tout ce qui a des ailes.» Rendre hommage à des personnages, à des histoires qui l’inspirent, c’est en ce sens que s’oriente sa pratique du dessin d’illustration.
Avec l’homme loup-garou, elle construit la base de son tome 1, "Feu, dragon et étoile" : son ouvrage mi-illustration mi-rédigé exposé dans le cadre du festival Afictionados.
Projet de l'étudiante Lucy Floyen © GOT
« Un solitaire maudit, dans un monde des ténèbres qui a besoin d’une lumière », dévoile l’étudiante. Le scénario est d’ores et déjà achevé, elle l’a bien en tête et il lui faudra « entre 5 et 8 tomes pour raconter l’histoire » estime t-elle.
Trois maisons d’édition dans le viseur : le Lombard, Glenn, et dans l’idéal l’édition Soleil (très ouvertes aux petites séries, au « one shot », où plusieurs styles de dessins se côtoient.). Prochaine étape, participation aux salons du livre...!
La magazine « fiction » des étudiants d’Unimes
Ces deux étudiantes inscrites en master Fiction présente le journal de l'étudiant à l'occasion du festival Afictionados © GOT
Journal web toujours tenu cette année par l’étudiante Mélina Vuillaumier en Master 1 fiction, le magazine fut lancé à l’initiative des étudiants de M2. Le but : proposer un numéro créatif où l’on peut créer des illustrations, des textes, des fictions… « On espère l’ouvrir au reste des étudiants. »
Suivant le plan « Un thème, un mois », on trouve dans son contenu des Illustrations, de l’écriture, des dessins, du montage photo-vidéos… « c’est un projet collectif où chacun apporte sa contribution. »
La contribution de Lucy Floyen pour le dernier numéro du magazine étudiants © GOT
La petite équipe de rédaction cherche à monter une association dans l’idée de pouvoir faire imprimer la parution tous les mois. Parution, maquette, graphisme, couverture, tout est chapeauté par les étudiants. « Créée par la première promotion du master fiction, "le magazine s’inscrit dans le festival dans la mesure où l’on crée de la fiction", présente Valentine Flork (étudiante à Unîmes, en alternance avec une maison d’édition, veut tenter de publier son roman d’ici la fin de l’été).
C'est bien l'objectif de cette journée, montrer tout le travail et les projets qui sont menés en cours tout au long de l’année par ses auteurs-illustrateurs en herbe.