Ce jeudi 13 octobre, la Ville de Nîmes tenait sa rencontre annuelle avec les associations étudiantes au Centre communal d’Action sociale. À cette occasion, elle a annoncé la mise à disposition de 10 000 capuchons de verre afin de lutter contre les empoisonnements à la drogue du GHB.
« Nous avons ces problématiques-là qui apparaissent depuis la fin de la pandémie et la reprise des soirées étudiantes », dit Louise Da Costa, étudiante présente à la rencontre. Elle indique que ces retours d’empoisonnement au GHB auprès des assos n’existaient pas, ou très peu, avant la pandémie.
Typhaine Leblond, conseillère municipale de la Ville responsable de la Jeunesse et Vie étudiante, indique que c’est en écoutant les remontées de jeunes, drogués au GHB, que cette initiative de distribution de capuchons à verre est née.
Ce jeudi, la Ville de Nîmes a distribué seulement quelques échantillons aux étudiants. Les associations souhaitant organiser des soirées devront se rapprocher du service Jeunesse pour en obtenir davantage selon leur besoin. Au total, la Ville a informé que près de 10 000 capuchons seront à leur disposition.
« C’est très intéressant, ça va peut-être empêcher qu'il y ait plus de drame », commente Virassamy Larissa, présidente des classes préparatoires aux grandes écoles du lycée Daudet.
Louise Da Costa, qui explique être partie tôt de la Feria par crainte d’empoisonnement au GHB, se dit satisfaite également. Elle explique que ces capuchons ont un coût et que l’aide de la mairie est importante. L’étudiante appelle les associations étudiantes à se former sur cette thématique, notamment pour détecter les symptômes d'empoisonnement et les premiers gestes de secours à effectuer.
Lors de cette rencontre, le phénomène des piqûres en soirées était également une source d’inquiétude. Plusieurs étudiants ont évoqué le sujet au service jeunesse de la Ville. « Nous avons eu pas mal de piqûres lors de notre dernière soirée d’Halloween et à notre soirée de désintégration », affirme Virassamy Larissa. Cette dernière se dit consciente que les solutions à cette problématique sont encore limitées.