Ce mardi 6 février, les enseignants et le personnel de l'Education nationale se mobilisent pour demander des augmentations de salaires et améliorer les conditions de travail dans le secteur de l'éducation.
C’est la deuxième manifestation en une semaine, principalement pour revendiquer des améliorations dans le domaine de l'éducation.
Pour Bertrand Humeau, professeur de mathématiques au lycée Dhuoda à Nîmes, cette mobilisation est motivée, premièrement, par une question salariale : « C'est un dossier que nous portons depuis des années et auquel les gouvernements successifs n'ont pas répondu. »
Deuxièmement, il a souligné les conditions de travail évoquant le cas épineux de la carte scolaire : « L'effectif dans les classes et les moyens nécessaires pour travailler dans de bonnes conditions sont des préoccupations majeures. »
De plus, cette mobilisation survient aussi pour les réformes proposées par le Premier ministre qui était précédemment ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, en particulier sur ce qu'il appelle "Le Choc des Savoirs" pour le collège et le lycée. Ce plan est perçu comme un retour à une ancienne école, avec des groupes de niveaux.
« Nous ne sommes pas favorables à cette approche car elle n'a jamais démontré son efficacité pédagogique auprès des élèves en difficulté » nous explique Bertrand Humeau.
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