La Banque centrale européenne augmente ses taux d’intérêt de 0,5 point, soit le double prévu. Elle envisage d’autres hausses. Une première depuis onze ans dans un contexte d’inflation galopante. Cette décision marque un tournant majeur après une longue période d’argent aisément accessible. Le taux d’intérêt est le prix qu’elle fait payer aux banques pour leur fournir des euros. Si la croissance ralentit, la BCE, pour inciter à la consommation, baisse les taux d’intérêt.
Si l’inflation part à la hausse, les taux de crédit sont plus élevés pour freiner nos envies. L’impact est négatif pour l’emprunteur mais est positif pour l’épargnant. L’effet s’estompe plus si l’on emprunte sur une plus longue durée et meilleure sera la rémunération pour nos placements. Un euro plus rémunéré est un euro plus cher. Cela augmente la dette publique et fragilise les marchés.