La journée de grève, le 16 septembre, contre les 5.800 suppressions de postes à venir et la réorganisation des services fiscaux d’ici 2023, a été massivement suivie et soutenue par nombre d’élus. Pour le Gard, «19 trésoreries impactées sur 22, c’est la poursuite de la disparition des services publics». «Au Vigan, il faudra faire 80 km pour aller à Alès, sur rendez-vous, pour obtenir des réponses». Plusieurs dizaines d’agents étaient mobilisés devant le centre des finances publiques de Nîmes Saintenac et iront au Pont-du-Gard interpeller les élus de l’APVF (Association des Petites Villes de France).
Economies de Bercy et «tout internet» entraînent fermetures de services et délocalisations de trésoreries. Dans le Gard, «90% des sites fermés et plus de 65% des agents de la DGFIP en grève totale» contre 60 à 70 postes non remplacés, 16 trésoreries sur 22 fermées, remplacées par des «services d’accueil fiscal», et 3 réorganisées mais fermées au public. Le mouvement est soutenu par l’Association des maires du Gard et nombre d’élus qui ont posé des motions contre «une nouvelle dégradation des services publics». Les fermetures doivent intervenir «d’ici 2021-2022». Les manifestants ont porté leurs revendications au directeur départemental, Frédéric Guin, pour l’inviter à «retirer son plan et renoncer à sa nouvelle carte». «Il ne restera que Alès, Bagnols, Nîmes et une péridépartementale», résume un agent.[...]
[...] Suite de l'article réservée aux abonné.e.s (journal pdf en téléchargement)