Jean-Marie Garabedian est le nouveau directeur général de l'organisme de logements dans le Gard un Toit pour tous. Il a présenté ses ambitions et son engagement en faveur du logement social. "Une mission d'intérêt général !" rappelle-t-il.
70 % des marchés publics accessibles aux entreprises gardoises ! Tel est l’objectif du nouveau directeur général d’un Toit pour tous dans le département. Des marchés qui représentent pas moins de 5000 heures de travail tous secteurs confondus.
A 58 ans, Jean-Marie Garabédian, arrive à la tête de la société un Toit pour tous après une carrière dans le secteur bancaire. « Mais, comme je traitais des relations avec le secteur immobilier, je connais bien les problématiques du logement ! » Il a d’ailleurs présidé durant plusieurs mois le Conseil d’Administration de sa nouvelle société au nom de la Caisse d’Epargne, organisme financeur du logement social.
Jean-Marie Garabédien affiche clairement sa volonté de donner du sens à son engagement à la tête de l’office de HLM, les anciennes Habitations à Bon Marché, comme il aime à le rappeler pour souligner la mission d'intérêt général de sa société. Il a épinglé trois ambitions : rénover 400 logements du parc un Toit pour tous par an, construire 1000 logements neufs d’ici 2024 et 163 en 2021 dont 74 dans le Gard.
Après un diagnostic de la situation du parc d’un Toit pour tous, qui gère 10 000 logements entre les départements du Gard, de l’Hérault, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône, le nouveau directeur souhaite continuer à être acteur du logement social, à rendre attractif un patrimoine qui a souvent été le laboratoire d’une architecture innovante. Cela passe, selon lui, par l’utilisation de nouveaux matériaux bio-sourcés et par la réponse aux problématiques des personnes à mobilité réduite. 10 % des locataires d’un Toit pour tous ont plus de 75 ans, rappelle le directeur qui souhaite multiplier par 10 le nombre de logements accessibles au PMR.
Autant de missions difficiles en temps de crise sanitaire et d'une flambée du foncier qui complique fortement le travaux des bailleurs sociaux pour construire.