Le Contrat de ville est un dispositif qui subventionne les projets sélectionnés en fonction des besoins et priorités de la zone. Quartiers d’été, les gilets roses, et autres dispositifs innovants… L’enveloppe de l’Etat pour le département du Gard s’élève à 1,5 M€, une somme multipliée par 3 depuis 2015...
Mairie de Saint-Gilles, mardi 22 novembre. Quelques chiffres : on compte 105 quartiers prioritaires sur la Région ; 1 personne sur 6 en Occitanie réside dans un quartier prioritaire. La répartition du budget entre les quartiers dépendra à la fois du ratio-population et des besoins de la zone.
Pour 2022, c'est 3,7 M€ injectés par la Région dans la politique de la Ville dont 700 000 à destination de l’entrepreneuriat, et 1, 2M aux ressources humaines (adultes relais, bataillons de la citoyenneté...). Au 3,7,M€ s’ajoute la dotation politique de la Ville.
Objectifs : simplifier les dépôts de dossiers, poursuivre le dispositif partenarial, favoriser l'insertion… Il s’agit de remettre dans le "giron social" une population à potentiel sous-valorisé. « Il y a des pépites, des sportifs, des ingénieurs dans ces quartiers » soulève Amal Couvreur, conseillère régionale. Elle encourage les femmes entrepreneurs, évoquant au passage le projet MAMAmiam prévu sur l'espace Diderot, monté par un collectif de femmes.
900 000€ accordés aux centres sociaux dans le Gard
900 000€ pour le Département (où le revenu médian s'élève à 12 200€) dont 210 000 à destination des quartiers prioritaires de Nîmes Métropole « des moyens supplémentaires en complément du soutien de la Région sur le territoire. » Dans les quartiers, depuis 2018 et jusqu’au 16 décembre, une importante opération de soutien à la dynamique entrepreneuriale est menée.
Pour le Gard, c'est 1,3M€ investis sur 558 actions (dont 720 000 pour Nîmes agglo soit 56% du total)
Le but, améliorer le quotidien des habitants des quartiers face aux difficultés rencontrées, en partie liées à la délinquance dans ces zones. A côté, le coût de l’énergie et l'effet inflation ne viennent pas simplifier la situation. L’opération de renouvellement urbain est « le cœur social de ce projet » défend François Courdil, délégué à la Politique de la Ville et aux Centres sociaux. En 2023, on verra les immeubles tomber " prévient Chloé Demeulenaere, sous-préfète et secrétaire générale adjointe de la préfecture du Gard.
Les élus rappellent l’utilité des conseils citoyens pour faire remonter les besoins du terrain. Les associations rendent des comptes afin de pouvoir évaluer chaque année l'efficacité des actions menées, et comparer au diagnostic initial. L’adjoint au maire annonce qu’un prochain comité de pilotage sera planifié pour l’évaluer. « On compte sur les remontées du terrain » insiste l'adjoint au maire.
« Le tissu associatif est le pilier de l’insertion et du développement économique »
Eddy Valadier, maire de Saint-Gilles : "les nouveaux dispositifs d'appels à projets s'adressent aux acteurs associatifs qui apportent des éléments nouveaux comme l'engagement citoyen." Pour François Courdil « c’est le catalyseur de l’engagement républicain », l'adjoint au maire de Nîmes réaffirme son soutien aux initiatives associatives, et appelle les structures à répondre à ces besoins « On a un diagnostic social précis, dû aux études réalisées ».
Accompagnement psychologique, comédie musicale, sports… Sont entre autres le type de dispositifs envisagés.
« On a la chance de pouvoir compter sur un tissu associatif large ». Nouveau projet en cours : « les Messagers de République ». L'idée a pour vocation de mettre à dispo des associations "la boîte à outils" dont elles ont besoin.