Jeudi 2 juin, Vincent Bounes, urgentiste et vice-président de la Région Occitanie est venu visiter le futur centre de santé de Saint-Gilles, aux côtés d’Eddy Valadier, maire de la commune et de Julie Delalonde, conseillère régionale et présidente de la commission Santé de la Région.
Le futur centre de santé de Saint-Gilles prend forme : 120m2 aménagés en plein cœur du centre ville. « Le local est installé dans un ancien hôtel sur la place Gambetta. Le quartier tout juste rénové a beaucoup de cachet », se réjouit Julie Delalonde, conseillère régionale et présidente de la commission Santé de la Région Occitanie. Elle-même secrétaire générale du CHU de Nîmes, connaît bien les tensions auxquelles est soumis le secteur de la santé. Pour lutter contre les déserts médicaux, l’attractivité est essentielle.
Offrir des conditions favorables à l’installation de médecins et de professionnels de santé en zone rurale est un axe majeur de la politique régionale. Pour cela, elle a mis sur pied un groupement d’intérêt public (GIP), « Ma santé, ma région ». Cette structure permet à la collectivité de recruter en direct des médecins ou des personnels de santé. Chaque commune ou collectivité intéressée à développer un centre de soin rejoint le GIP. C’est le cas de la commune de Saint-Gilles. Son centre de santé sera le premier à voir le jour dans le Gard.
Visite du futur centre de santé à Saint-Gilles, en présence du maire Eddy Valadier © Région Occitanie.
Pour le maire Eddy Valadier, même si « Saint-Gilles n’est pas encore un désert médical, l’offre de santé est très tendue et va le devenir plus encore avec le départ prochain de médecins généralistes à la retraite. » L’objectif est d’ouvrir le site avant la fin 2022. Le challenge : trouver des médecins motivés ! Au moins deux ou 3. Il n’est plus question d’exercer "à l’ancienne", seul et isolé, de 8h à 20h.
Au niveau régional, un premier centre ouvrira ses portes dès le 1er juillet prochain à Sainte-Croix-Volvestre en Ariège. Dans le même temps, 200 professionnels de santé, principalement des médecins, seront recrutés, dont une quarantaine dès 2022.
« Une telle politique volontariste en matière de santé est inédite dans une région », souligne Julie Delalonde.