L'Occitanie subit la crise comme la France Selon le dernier Point de conjoncture publié par l’Insee le 7 mai dernier, qui porte sur les impacts économiques, la crise sanitaire dans la région entraine une baisse de l'activité économique de 33 % en Occitanie...
L'Occitanie subit la crise comme la France
Selon le dernier Point de conjoncture publié par l’Insee le 7 mai dernier, qui porte sur les impacts économiques, la crise sanitaire dans la région entraine une baisse de l'activité économique de 33 % en Occitanie pendant le confinement. Une baisse sensiblement également à celle enregistrée au niveau national. La Haute-Garonne est le département le plus touché de la région avec moins 37%, le Gard se situant dans la moyenne des départements occitans avec une baisse estimée entre - 30,5 % et - 32,5 %.
Un fort impact sur le marché du travail
57 % des emplois régionaux se trouvent dans des secteurs fortement ou très fortement impactés à savoir des secteurs dont l’activité est réduite de plus d’un tiers par rapport à la période normale, 67 % sont des emplois indépendants, 55 % des emplois salariés.
879 000 salariés sont en activité partielle dont 57 % proviennent du secteur privé, comme cela se constate également au niveau national
L’Insee enregistre par ailleurs la plus forte baisse, qu’elle qualifie même d’"historique", des déclarations d’embauches au 1er trimestre de cette année avec - 7,7% par rapport au trimestre précédent, et logiquement la plus forte hausse du nombre de demandeurs d’emploi de + 6,6 % de demandeurs de catégorie A (sans activité) par rapport au mois précédent.
La consommation en chute
L’Insee relève des indicateurs de consommation en baisse : celle d’électricité notamment avec l’arrêt de l’industrie et des transports a chuté de 16 % pendant les 6 semaines de confinement par rapport à la même période en 2019. De la même manière et pour les mêmes raisons, la consommation journalière de gaz s’est effondrée de 24 % durant les 2 premières semaines du confinement.
Enfin, autre donnée analysée par l’Insee : les transactions par carte bancaire, hors commerce électronique sur Internet. Elles ont dégringolé de - 56 % par rapport à la même semaine de 2019. Dur ! Dur !