La Ville de Nîmes et le Projet Social de Territoire de Pissevin (PST) organisaient un forum des associations sur le parvis du centre social Léon Vergnole, samedi 30 septembre, de 11h à 16h.
Ce village associatif, qui devait se tenir initialement sur la place Debussy, a été délocalisé du fait du climat d’insécurité dans le quartier.
Un sursaut républicain
Une soixantaine d'associations étaient présentes pour proposer au public des activités culturelles, sportives, artistiques mais aussi de prévention, d’accès aux droits, de retour à l’emploi... Aux côtés de la Ville, des collectivités territoriales comme Nîmes Métropole et des entreprises du secteur privé étaient également présentes. Dans une ambiance conviviale et sans violence avec un fond de fanfare, malgré la peur des habitants qui estiment être abandonnés, François Courdil, adjoint à la politique de la Ville et aux centres sociaux, a salué et remercié « ces associations qui ne baissent pas les bras, au nom de la fraternité, de l'entraide et du lien social ». Une belle démonstration de tous qui veulent continuer à faire vivre le quartier malgré les difficultés engendrées par le trafic de drogue et l'insécurité. Les bus ne circulent plus au cœur du quartier, les CRS sont partis, une bibliothèque a été ouverte suite à la fermeture de la médiathèque et l'insécurité est bien présente. « Cette mobilisation montre bien la volonté du tissu associatif, avec l’aide de la Ville de Nîmes, d’avoir un moment citoyen et civique et d’occuper l’espace public pour refuser que l’insécurité vienne couper la vie sociale à Pissevin » a conclu François Courdil.
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