Une nouvelle prison à Alès, 150 places supplémentaires à Nîmes et le transfert de détenus condamnés, le dispositif de la ministre Belloubet pour lutter contre la surpopulation de la Maison d'arrêt de Nîmes La future nouvelle maison...
Une nouvelle prison à Alès, 150 places supplémentaires à Nîmes et le transfert de détenus condamnés, le dispositif de la ministre Belloubet pour lutter contre la surpopulation de la Maison d'arrêt de Nîmes
La future nouvelle maison d’arrêt gardoise se situera bien à Alès, a confirmé la ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ce lundi lors d’un point presse tenu en Préfecture à Nîmes. Mais à ce stade, le choix de l’implantation de ce nouvel établissement pénitentiaire n’est pas définitivement arrêté. Plusieurs propositions sont actuellement à l’étude dont le site de Boisset et Gaujac ; “une piste parmi d’autres,” selon la ministre. La décision devrait intervenir au début de l’automne, a-t-elle précisé ; la mise en service de ce nouvel équipement n’étant pas prévue avant 2025.
150 places supplémentaires à Nîmes
Cette nouvelle maison d’arrêt n'est que l’un des dispositifs pour combattre la surpopulation de la maison d’arrêt de Nîmes qui est “très forte, trop forte” a, par ailleurs, reconnu la ministre. Même si cette surpopulation a beaucoup diminuée depuis le confinement, puisqu’un certain nombre de dispositions ont été prises avec les magistrats, a également indiqué Nicole Belloubet en s’adressant à Eric Maurel, procureur de la République. Un autre dispositif est l’accroissement de l’accueil de 150 places à Nîmes. Il sera mis en place “le plus tôt possible parce qu’il y a urgence”. Les études ont été lancées, les marchés sont passés, les choses sont donc “clairement actées,” selon la ministre.
Plus de surpopulation carcérale en France
Nicole Belloubet a ajouté à ces deux éléments contribuant à la baisse de la surpopulation à Nîmes, les transferts administratifs de détenus condamnés qui doivent pouvoir être hébergés dans d’autres établissements pénitentiaires. “Il n’y a plus nationalement de surpopulation carcérale” s’est enfin réjouie la ministre.
En Occitanie comme sur l’ensemble de la France, tous établissement confondus, le taux d’occupation des prisons est passé d’une moyenne de 111 % à 97 %.