Depuis le début des travaux du tram bus à Nîmes, de nombreuses plaintes, pétitions viennent entraver le calendrier. Cette fois, il s’agit de la future ligne T2 route d’Avignon, à hauteur de la boucherie et boulangerie. De nombreuses interrogations quant...
Depuis le début des travaux du tram bus à Nîmes, de nombreuses plaintes, pétitions viennent entraver le calendrier. Cette fois, il s’agit de la future ligne T2 route d’Avignon, à hauteur de la boucherie et boulangerie. De nombreuses interrogations quant au stationnement devant les boutiques et des places autorisées ont mis en émoi ces commerçants, craignant dans le futur de ne plus voir grand monde. Réunion de chantier avec les commerçants et les responsables de la ligne.
Repenser la circulation
Des craintes vite démenties par les services de Nîmes Métropole car la station va drainer 1 000 personnes par jour sur l’ensemble du quartier. D’ores et déjà, huit places seront matérialisées devant Le Mas du Galoubet et deux supplémentaires devraient être créées dans les rues adjacentes, rue du Père d’Alzon et rue de la Samaritaine. «C’est toute la circulation du quartier de Grézan qui doit être repensée», lance le conseiller départemental Christian Bastid. Le Comité de pilotage associé aux collectivités va étudier la faisabilité de nouvelles places de stationnement sachant que les 60 places devant le cimetière Saint-Baudile disparaissent pour n’en garder que 10. L’adjoint au maire François Courdil, délégué à la politique de la Ville et aux Centres sociaux, rappelle que «le chantier évolue en coordination avec les habitants et le Conseil de quartier». Mr Clapier, gérant de la boulangerie, réclame un emplacement livraisons devant la boulangerie pour les sacs de farine ou un arrêt minute. Il en va de la survie de ces commerces.
Pendant la durée des travaux, l’impact sur la clientèle se verra très vite. A compter du 7 juin, les travaux vont commencer côté cimetière et en novembre côté commerçants. Une indemnisation est prévue pour compenser la perte de chiffre d’affaires. Christian Bastid a demandé «de donner l’habitude de faire le point» tout au long des travaux.
Une opportunité à saluer pour la desserte du quartier tout en gardant les arbres mais qui ne doit pas se faire aux dépens des commerçants.