Conférence de presse au bord du Gardon, à Alès, d'un collectif d'associations réuni sous l'appellation, Eaux à gué. Beaucoup de journalistes, presse, radio, télé. Le terme méga bassine attire l'attention. Les récents événements survenus à Sainte Soline, attisent les suspicions.
Le collectif souhaite accompagner les agriculteurs pour une mise en place de pratiques paysannes qui limiteraient les besoins en irrigation. En résumé, irriguer mieux avec moins d'eau.
Selon le collectif, il importe que la population soit informée du projet qui risque de coûter beaucoup d'argent public.
Le projet, à ce que nous en disent les différents responsables, n'est encore qu'en l'état de projet. La réalisation d'une méga bassine serait la solution de dernière extrémité. La priorité actuelle est de limiter les pertes d'eau dans les différents réseaux et de créer le dialogue entre les différents utilisateurs de l'eau : agriculture, tourisme, collectivité...
Selon les météorologues, il tombera autant d'eau, chez nous, sur une moyenne de dix ans. Mais avec une irrégularité de la pluviométrie, trop de pluie en automne-hiver, pas assez au printemps-été. La logique voudrait que l'on capture l'eau quand elle est en excès, pour la relâcher pendant les périodes où les plantes en ont le plus besoin. Pour éviter la perte d'eau par évaporation, pourquoi ne pas couvrir les retenues caulinaires avec des panneaux photovoltaïques et de planter des haies pour réduire l'impact du vent ?
Le partage de l'eau a toujours été source de conflits. L'agriculteur nourrit la population et opposer deux types d'agriculture n'apaisent en rien les tensions. La production de semences dans le Gard permet le semis de grandes cultures dans d'autres parties de la France. Et si la pertinence du maïs peut se discuter, nous avons besoin d'huile et de sucre, produits en France pour éviter les transports gourmands en énergie.
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