Par un froid matin de novembre, à Saint-Geniès-de-Comolas, près du Rhône, les personnalités politiques du Gard rhodanien ont inauguré la nouvelle station d’épuration.
Le nouveau centre de traitement et de recyclage des eaux usées, la STEP, remplace l’ancienne station construite en 1982 et gérée par Syndicat intercommunal d’adduction eau potable et d’assainissement de Lirac (SIAEP) qui regroupait déjà les communes de Lirac, de Saint-Geniès-de-Comolas et de Saint-Laurent-des-Arbres, jusqu’en 2019.
Depuis le 1er janvier 2020, la STEP de Saint-Geniès-de-Comolas a intégré le giron de l’agglomération du Gard rhodanien, dans le cadre de la loi NOTRe.
La capacité de traitement de la nouvelle station d’un coût de 2,8 M€, double quasiment celle de l’ancienne. De 5 000 équivalents habitants (EH) elle passe à 9 200 EH. Une capacité accrue qui doit permettre d’assurer un recyclage dans les normes pour des communes dont la population va s’accroître.
Le changement était très attendu, car, comme l’a souligné Olivier
Jouve, le maire saint-genièrois, il y avait «des rejets d’eau noirâtre». Conscient de «préserver l’environnement», il ne perdait pas de vue «que la STEP va permettre de booster l’économie et d’élargir la zone économique de Tesan».
Des ruches et un verger promis
Karine Bonacina, directrice régionale de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée parlait de “l’amélioration de la qualité de l’eau et du milieu aquatique”.
Jean-Christian Rey, le président de l’agglomération du Gard rhodanien mettait en perspective, le complexe dossier des STEP du territoire. Il promettait aux écoliers de CM1 et CM2 du village, l’implantation de ruches et l’aménagement d’un verger sur le site.
Le député Anthony Cellier retenait «que la situation inacceptable» soit «devenue exemplaire».