Avec près de 200 agents mobilisés chaque jour pour assurer le ramassage des déchets et le nettoyage des rues du centre-ville pendant la feria de Nîmes, les délégataires Océan et Suez ont de nouveau réalisé leur plus grosse semaine de l'année... Avec au total 54 tonnes de déchets récoltés par Océan, 93 du côté des services de la Ville, la coordination des équipes de nettoyage a prouvé son efficacité.
« Une ville propre au plus tôt, pour rendre aux Nîmois une ville propre dès le matin", Bernard Angelras, élu à la propreté de la Ville, se félicite d'un travail d’équipe, nouveau mot d’ordre du dispositif : "On a essayé au mieux de coordonner le dispositif pour que tout se passe bien, c’est avant tout le fruit d’une volonté politique affirmée, ce n’est pas parce qu’on fait la fête que les rues doivent être sales le lendemain", le dispositif de ramassage a été entièrement pensé dans cette logique.
« Les commerçants c’est leur image, tout le monde est concerné », et tout le monde y gagne.
Un dispositif "machine de guerre" pour une ville propre au petit matin
C'est parti... © Océan
Dès 3h00 du matin : tous les véhicules en matière de collecte et propreté étaient présents et stationnés en haut du boulevard Victor Hugo, en amont de l’heure de fermeture des bodegas. « Le périmètre centre ville devait être clean à 8h00, le Boulevard Victor Hugo dès 6h30 » rapporte le directeur d’exploitation chez Océan.
Malgré quelques difficultés pour évacuer les plus fêtards… le renforcement des équipes de CRS, ont permis de "pousser" les derniers retardataires vers la sortie, et de faciliter le déplacement des camions sur la voie. « Toute la coordination a été efficace" : les 50 agents de collecte de la Ville, 5 de l’agglo, 20 véhicules, 300 bacs de prêts à destination des commerçants ont permis de ramasser au total 93 tonnes d'ordures ménagères, et 30 tonnes de verre.
© Océan
Du côté d’Océan qui assure le ramassage des déchets de balayage : ses 128 agents mobilisés et ses 87 véhicules (de l’électrique au thermique : laveuses, bennes à ordures, mini bennes électriques…) ont récolté en l’espace de 6 jours : 54 tonnes de déchets ! Et le premier constat…
« Beaucoup moins de gobelets sur la voie publique »
« Sincèrement c’est beaucoup mieux d’année en année, on a beaucoup moins de déchets qu’avant, il n’y a quasiment plus de verre (…) moins de déchets au sol, c’est sûr que dans l’idéal tout devrait aller à la poubelle, mais en période de feria c’est toujours plus compliqué » reconnaît Salem Benaissa, directeur d'exploitation qui gère toute la partie organisationnelle chez Océan.
© Océan
Bernard Angelras, également vice-président de Nîmes Métropole chargé de la collecte et du traitement des déchets, entend bien poursuivre cette nouvelle dynamique : Expérimentation du tri dans les corridas (des bouteilles, tri des déchets à la source)… “Tout cela va dans le sens d’une consommation responsable.”
Ramassage des déchets : vers du 100% électrique ?
© Océan
« On explore de nouveaux dispositifs, on doit sensibiliser les restaurateurs pour bien trier », un modèle économique, car en effet chaque erreur de tri coûte de l’argent. La fête n’est pas un prétexte pour oublier les règles, sinon on ne pourra plus faire les fêtes car ça coûtera trop cher »
Et, “Ce n’est valable pas seulement pendant la Feria, il faut que toute l’année, les gens soient bien conscients de la nécessité de respecter l’environnement, les orientations pour la Ville sont claires”. Semaine prochaine : présentation du tout nouveau matériel du ramassage des déchets : Nuisances sonores diminuées, réduction des rejets… La Ville entend multiplier ses efforts en la matière, et notamment entamer le transition du parc de véhicules au “tout électrique”.
Maison Carrée, 6H30. "J’ai vu la volonté des agents de l’ombre, là pour que les gens puissent faire la fête, et je les remercie pour leur patience" (Bernard Angelras, élu de la Ville à la Propreté et chargé de l'Environnement, de la collecte et du traitement des déchets pour le compte de l'agglo).
Bien que pour certains camions, l’électrique pose problème en raison du manque de puissance, d’autres solutions comme le recours au bio-éthanol sont envisagées.