Le Grenelle de l’environnement préconise 20 % d’aliments bio, Nîmes présente 30 % d’aliments issus de l’agriculture biologique dans ses 54 restaurants scolaires où sont servis 1,1M de repas/an soit 7 000 repas/jour. Ce poste pèse 6M€ /an. La cuisine centrale travaille en majorité avec des produits frais et de saison, de préférence, garantis sans OGM. Viande et poisson répondent quant à eux à des labels précis (pêche durable, viande française…).
Par ailleurs, 40 % de produits de filières courtes et locales et 100 % des crudités en produits frais. Des productions à impact carbone moindre mais pas forcément du bio puisque seules 3 % des productions gardoises sont bio. Dorénavant, en application de la loi Egalim, la Ville propose un plat végétarien par semaine au menu des cantines scolaires pour améliorer l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et le développement d’une alimentation saine, durable et accessible à tous. Un investissement puisque le coût moyen d’un repas s’élève à 12 € : repas et encadrement compris, or la ville facture de 1 à 7 € pour les nîmois et 12 € pour les non-nîmois. Résultat : aujourd’hui, 50 % des enfants scolarisés fréquentent la cantine. SV
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