Alors que la chasse au petit gibier et aux nuisibles est ouverte et que le président Macron bataille pour le maintien de la chasse à courre, les récentes annonces de réforme de la chasse avec baisse du coût du permis et autres aides suscitent des appétits et des craintes. Les dégâts du gibier ont un coût. Pour les sylviculteurs, la question est de savoir de quel côté ils se retrouveront. Indemnisés ou ponctionnés pour financer la réforme ?
Entre une «pression cynégétique exceptionnelle» des chasseurs et les charges, frais d’entretien et obligations croissantes des propriétaires de forêts privées, Francis Mathieu, président du syndicat des forestiers privés du Gard (Fransylva), explique, «les dégâts des cervidés et des sangliers deviennent trop lourds. Nous comprenons et soutenons la problématique des chasseurs, totalement justifiée, mais demandons à être aussi indemnisés pour pouvoir continuer à entretenir ces parcelles».[...]
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