L’apprentissage et la professionnalisation deviennent un enjeu récurrent et de plus en plus prégnant dans le territoire. Lors de la dernière plénière de Grisbi, il a été abordé.
Vincent Champetier, président de Grisbi, lors de ses vœux aux chefs d’entreprise, a relevé qu’ils avaient «de beaux projets en gestation» et a souhaité «qu’ils voient le jour en 2022».S’il a souligné qu’il fallait encore plus «développer le business», il a aussi assuré qu’il fallait aller «chercher les compétences». Dans une France qui se désindustrialise depuis le mitan des années 1980, les chefs d’entreprise d’ici restent inquiets du manque d’attrait de certains métiers auprès des jeunes.
Ainsi, il a appelé à «un rapprochement avec le monde de l’éducation. Il a été initié l’an dernier avec des classes du lycée Einstein et sera renforcé». N’oubliant pas que «les jeunes d’aujourd’hui seront nos salariés ou chefs d’entreprise de demain. Il faut impérativement les intégrer dans le monde économique au moyen de stages, par exemple».
Changer l’image de certains métiers
Jean-Christian Rey, le président de l’agglomération du Gard rhodanien, a rebondi sur cette problématique. «Aujourd’hui on a des entreprises qui viennent chercher nos propres agents. Depuis sept mois, on a eu six départs. Il y a un vrai travail à faire sur les formations. Il faut les mettre en place le plus rapidement possible. Il faut être réactif pour les besoins en recrutement, on en parle beaucoup avec la Mission locale. Il faut changer l’image de certains métiers, c’est important pour susciter l’envie de les occuper chez les jeunes et pas seulement parce qu’on n’a jamais été confronté autant aux gens qui veulent changer d’activité. Du coup, on a besoin de vos retours d’expérience, car on en décide ensemble.»
Avant la reconduction de l’opération Jobs d’été en juin prochain, le 19 mars prochain Grisbi participera aux rencontres Jeunes/Entreprises initiées par le Campus des métiers et des Qualifications.