L’objectif du Plan de l’Etat très ambitieux, fruit d’un dialogue avec les partenaires sociaux dans les territoires, est de répondre à un contexte particulier pour les jeunes sans emploi en leur facilitant l’entrée dans la vie professionnelle, d’orienter et former...
L’objectif du Plan de l’Etat très ambitieux, fruit d’un dialogue avec les partenaires sociaux dans les territoires, est de répondre à un contexte particulier pour les jeunes sans emploi en leur facilitant l’entrée dans la vie professionnelle, d’orienter et former 200 000 jeunes vers les secteurs et métiers d’avenir, d’accompagner 300 000 jeunes éloignés de l’emploi en construisant des parcours d’insertion sur mesure.
«Aucun jeune sans solution»
Les entreprises ont besoin de nouvelles compétences dans des secteurs pressentis sur la transition économique, les métiers de la santé, du tourisme, du numérique...
L’agence Pôle Emploi renforce ses effectifs, 2 800 personnes seront mobilisées pour accompagner les jeunes et faire face à l’augmentation du nombre de chômeurs en raison de la crise sociale provoquée par la pandémie. 30 événements à venir dans les 10 agences de pôle emploi avec la mise en place fin octobre d’une plate-forme de mise en relation des demandeurs d’emploi et des recruteurs. Pour qu’aucun jeune ne soit empêché dans son parcours vers l’emploi, des revenus et des aides conditionnés à l’entrée du parcours d’insertion sont mises en place pour plus d’autonomie.
Choisir son avenir
L’Education nationale veut faire rentrer les jeunes dans la construction d’un parcours professionnel pour les accompagner de façon plus personnalisée. «Choisir son avenir» a besoin d’être porté par les acteurs de la formation aussi, souligne l’inspecteur d’académie M. Maheu, «car notre pays a une habitude de la réussite scolaire au détriment des métiers professionnels. Une rupture au sens culturel qui doit mener vers une voie d’excellence de l’enseignement professionnel pour donner l’envie aux jeunes»
La mission première de l’Education nationale est d’avoir des jeunes qualifiés en formation, reconduire les cordées de la réussite, parrainer, avec un accent mis sur les territoires ruraux. Pour cela, elle doit travailler en collaboration avec les services de l’Etat et de l’accompagnement des jeunes. Elle vise à redonner à 35 000 jeunes de 16 à 18 ans, d’ici 2021, la capacité de se projeter dans de nouveaux parcours individualisés, des missions d’utilité sociale aussi pour les jeunes en quête de sens.
Un coup de pouce a été donné aux entreprises pour favoriser l’apprentissage et les contrats de professionnalisation.
De gros moyens mis en œuvre, un plan de 6,5 Mds€, l’enjeu est important avec une volonté d’avancer tous ensemble. «On ne peut rester indifférent» a conclu le préfet Didier Lauga, à l’issue de cette conférence de presse.
Photo MCD : Didier Lauga, préfet du Gard entouré de Mme Barral-Boutet et du Dasen Maheu.