Lors des principales commémorations du 11 novembre, du 8 mai et du 14 juillet, nous voyons des enfants et des adultes faisant la quête et donnant un timbre commémoratif. Le Souvenir français demeure une des plus anciennes associations mémorielles, née sous la troisième République en 1887 et reconnue d'utilité publique depuis 1906.
Dans le cadre de ses missions, elle s'est donnée trois objectifs :
- Conserver le souvenir de ceux qui sont morts pour la France
- Entretenir les monuments élevés à leur mémoire
- Enfin, transmettre le flambeau du souvenir aux générations successives.
Si à l'origine, le but était de commémorer les morts de la guerre de 1870, le devoir mémoriel s'est étendu aux guerres de 14-18, 39-45 et les autres conflits où la France était engagée.
Dans notre département, le Souvenir français est particulièrement actif et comprend 560 adhérents dont 120 dans la commune de Caissargues.
Bernard Porte, président du comité Caissarguais depuis 10 ans, se prépare à succéder à l'actuel délégué général, Henri Martin qui démissionne pour raison de santé. Bernard Porte étant seul candidat à la tête du département et fort des nombreux adhérents de son village, n'aura aucune difficulté à poursuivre sa vocation de sentinelle de la mémoire.
Il rappelle toujours la devise du Souvenir français : "A eux l'immortalité, à nous le souvenir".
Lors de la cérémonie du 11 novembre, ils seront là et vous ne pourrez plus ignorer leur mission.
Séance pédagogique dans une école de Caissargues