La rénovation urbaine et l’Anru ne régleront pas les problèmes de la violence dans les quartiers nîmois, déplore Catherine Bernié Boissard pour qui, violence et pauvreté sont liées. « Déjà en janvier 2015 l’hebdomadaire...
La rénovation urbaine et l’Anru ne régleront pas les problèmes de la violence dans les quartiers nîmois, déplore Catherine Bernié Boissard pour qui, violence et pauvreté sont liées. « Déjà en janvier 2015 l’hebdomadaire L’Express relevait les quartiers les plus pauvres – Galilée, Romain Rolland, André Malraux … où les revenus n'atteignent pas 1 000 euros/mois », rappelle l’ancienne conseillère municipale communiste qui dénonce cette fracture sociale et l’existence de deux villes dans Nîmes : la ville branchée, attractive, touristique, « que l’on embellit à coups d’investissements municipaux et la ville que l’on cache ».
Plus de moyens pour prévenir et combattre la délinquance, de la part de l’État, ne suffiront donc pas, estime l’ancienne élue qui propose une coordination plus efficace des polices nationale et municipale avec, par exemple, comme à Montpellier la création d’un PC mobile conjoint au Mas-de-Mingue « pour rassurer les habitants ».
La mairie doit également tenir compte de l’avis des associations qui travaillent dans ces quartiers et proposent des solutions, conclut Catherine Bernié Boissard.