La signature d’une convention sacralise le partenariat entre l’université et l’atelier de savoir-faire. Un tremplin aussi pour «faire connaître ce lieu de créativité». Un partenariat signé le 22 juin entre l’université...
La signature d’une convention sacralise le partenariat entre l’université et l’atelier de savoir-faire. Un tremplin aussi pour «faire connaître ce lieu de créativité».
Un partenariat signé le 22 juin entre l’université de Nîmes et le FabLab, «des intérêts partagés» note Benoit Roig, président d’Unîmes. «C’est un outil ouvert à tout le monde super équipé et on y est très bien accompagné. C’est bluffant. Beaucoup d’étudiants de nos filières phares, Risques et Design, y viennent déjà, ainsi que des membres du personnel, pour réaliser des projets professionnels ou personnels et même des prototypes. C’est l’idéal pour bidouiller, fabriquer, tester...». Cette convention de «collaboration mutuelle» augmentera le nombre d’adhérents au FabLab de «3 000 à 5 000 membres», sourit B. Roig,
Le montage financier n’est pas finalisé, mais «c’est une opportunité pour tous. En pratique, étudiants et personnels auront un accès privilégié au FabLab et des coûts étudiés pour les matières premières. Cet accord permettra de développer plus de projets». Côté FabLab, [NDLR : lancé par Nîmes Métropole en fin de gouvernance d’Yvan Lachaud et mis quasiment à l’arrêt par le Covid au début de la gouvernance Franck Proust] représenté par Clément Bonet, président des Incroyables Possibles, c’est «une opportunité, une bonne manière de se faire connaître». «Un laboratoire de créativité, d’inventivité, un modèle d’humanisme», salue DJ Valade.
Dans les ateliers dédiés, à l’ERIEE, des outils traditionnels, des machines à commandes numériques (perceuse, découpe laser, fraiseuse, imprimante 3D, etc), permettent de travailler bois, métal, plastiques et bientôt textiles. Un outil qui a un coût de l’ordre de 200 000 € et mobilise 2 salariés. Il est financé par la Région, Nîmes Métropole, Nîmes, «et les près de 180 adhérents et une myriade d’utilisateurs ponctuels», précise Rajaa Nouali, coordinatrice.
(Adh : étudiants 20€, 40€ pour les autres, plus les matériaux)
Photo © Sophie Vaneecke : Benoit Roig, Clément Bonet, en présence de Frédéric Escojido pour la mairie de Nîmes et Daniel Jean Valde pour Nîmes Métropole