Une école en Guinée, des puits au Pakistan, des denrées alimentaires en Palestine et bien d’autres. L’association nîmoise Sourire à Tous continue d’œuvrer pour les plus défavorisés dans le monde. Née au Mas de Mingue de l’initiative d’un lycéen de Daudet, elle a fêté cette année ses 5 ans d’existence.
Une haie d’honneur, des chants, des danses. L’accueil des bénévoles de Sourire à Tous dans le petit village de Guinée pour l’inauguration de l’école amène son lot de joie. Ces images sont publiées sur le compte Instagram de l’association, suivi par plus de 9 000 abonnés.
L’école franco-arabe IQRAA est née d’un triple financement dont celui de Sourire à Tous. «L'ensemble du projet humanitaire en Guinée a coûté 15 000 euros », annonce Myriam Adarbi, bénévole de l’association. Elle explique que, «comme souvent », après avoir réuni les fonds et concrétisé le projet, quelques bénévoles nîmois se sont rendus sur place.
Vaste champ d’action
Construction de puits au Pakistan, aides alimentaires en Palestine ou au Laos, distributions de kits pour une tribu Rohingyas en Birmanie… L’association semble être présente aux quatre coins du monde!
D’ailleurs, ne serait-ce pas le cas? Myriam Adarbi explique que son fondateur sillonne la surface du globe. « Il va de pays en pays, il était au Togo il y a un mois de ça. Je ne sais pas où il se trouve actuellement. Il a très belle vie, c’est super beau ce qu’il fait ».
Houcem Mohammedi a créé Sourire pour tous lors de ses études. À l’époque, en 2017, ce lycéeen de Daudet cherche à se doter d’une expérience en management de projet. Très vite, ce jeune issu du quartier populaire du Mas de Mingue collecte des fonds, envoie des fournitures scolaires au Maroc, distribue des vêtements aux sans-domicile de Nimes.
Des dons contre des sourires
Cinq ans plus tard, monsieur Mohammedi a fait du chemin! Il est aujourd’hui étudiant en Master Business international à Singapour. L’association aussi en a fait ! Financée à 95% par des dons privés, selon ses gestionnaires, elle compte à ce jour une centaine d’adhérents. Myriam Adarbi est l’une d’entre eux. «Pendant le COVID, je me sentais inutile et j’avais envie d’être au moins utile à quelqu’un », explique-t-elle.
Cette jeune femme participe notamment aux actions de l’asso pour récolter des fonds. « Pour Noël, nous proposions aux clients de Nocibé d’emballer leurs cadeaux. Nous les encouragions à donner ce qu’ils souhaitaient ». En juin dernier, une soirée de Gala à Paloma avait permis de récolter 3 000 euros.
Récompensée de la Médaille d’honneur de la Ville de Nîmes en 2019, cette association semble ne pas en avoir fini d’offrir du sourire à ceux qui croisent sa route!
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