Plusieurs centaines de manifestants présents aux abords de la Maison Carrée ce dimanche 1er mai. En marge de la manifestation, deux pompiers ont été agressés. L’homme devrait être jugé prochainement.
La fête Internationale des travailleuses et travailleurs ne s’est pas tout à fait déroulée dans un contexte festif… Alors que le PCF voulait faire entendre sa voix, avec un message très clair : Pouvoir d’achat, récompense du travail, allocations retraites… Si LREM fait la sourde oreille sur ces questions, c'était l’occasion de clamer un raz-le-bol politique et social, à l’approche des législatives…
Entre débordements et violences, les sapeurs-pompiers s’en souviendront. Malgré tout, le lieutenant-colonel Eric Agrinier indique bien que l’attaque verbale et physique des deux sapeurs-pompiers, qui s’est déroulée en marge du mouvement du 1er mai, « n’était pas liée à la manifestation et ne doit pas être comparée à celles qui se sont produites dans la capitale ».
"Les sapeurs-pompiers ne sont pas là pour faire régner l'ordre"
Il rappelle que « le droit de manifester est autorisé par les autorités et que les sapeurs pompiers ne sont pas là pour faire régner l’ordre ». L'agresseur, un homme de 32 ans, était sous l’emprise de l’alcool. Il s’en est pris aux personnes venues lui porter secours. « Une personne très agressive, face à laquelle les pompiers ont su garder leur sang-froid » précise l'officier. Après son passage à Caremeau, l’homme a été directement remis aux services de police. Quant aux pompiers agressés, ils ont été pris en charge par les services de santé du SDIS30.
« Nous comptons sur l’enquête qui est en cours. L’auteur des violences devrait être jugé en comparution immédiate très prochainement ». Tandis qu’à l’origine le 1er mai était la fête du bonheur… Force est de constater que travail et bonheur semblent rimer de moins en moins.