Si les conditions de vie rudimentaires font partie de l’aventure, cette année, le marathon dans le désert ne s’est pas clôturé dans la joie, ni la bonne humeur et encore moins dans la santé…mais plutôt « très fatiguées et en colère contre Désert Tour » révèle le témoignage de trois participantes nîmoises au Rose Trip Maroc, ce trek solidaire 100% féminin.
Un marathon qui ne s’est pas (du tout) déroulé comme prévu… Après le trek et l’étape solidaire, « le cauchemar peut commencer… » raconte sur ses réseaux l’une des trois nîmoises inscrites au "Rose Trip Maroc" 2023.
Organisé par Désert Tour, le « Rose Trip Maroc » est un trek d’aventure 100% féminin, où l'on participe par équipe de trois... Parties à trois rejoindre la course au départ du Maroc il y a quelques jours, une première des filles du trio Nîmes 'Arènes d'Elles' est tombée malade dès le lundi, puis les autres ont suivi (Gaelle, et Aurore).
Rose Trip Maroc, octobre 2023 © Arènes d'Elles
L’état des lieux paraît assez affolant, « Des trekkeuses par dizaines allongées à même le sol, avec des couvertures de survie... Les filles tombaient les unes après les autres, des scènes surréalistes » rapporte le trio féminin, qui contacte aussitôt un taxi pour « fuir au plus tôt le bivouac et nous ramener en ville. »
Sur 800 participantes, plus de 300 malades sur le camp
Manque de médicaments, matériel médical, impossibilité de perfuser…* Des bénévoles, médecins, et infirmiers ont été réquisitionnés pour tenter d’accompagner les coureurs au mieux dans un moment qui a dû être éprouvant… « Lorsque nous demandions des nouvelles des autres participantes, le staff indiquait qu'il s'agissait d'une déshydratation ou d'une simple gastro (…) mais il s’agirait bien d'une bactérie liée à des manquements d'hygiène des sanitaires et des cuisines. »
*d’après les analyses effectuées sur place, et les informations recueillies auprès des participantes nîmoises
« Aujourd'hui nous tentons de reprendre le dessus, nous avons toujours des symptômes, et certaines sont toujours actuellement hospitalisées au Maroc ! En outre, le trio pointe du doigt une insuffisante prise en compte des leçons de la crise sanitaire, dans l’organisation du bivouac.
« Comment ont-ils pu nous laisser continuer (…) dans ces conditions déplorables ?! ». Leur souhait, que l'agence Désertours ne fasse pas le "déserteur" et "prenne ses responsabilités".
Prompt rétablissement aux trekkeuses…!
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