Jérôme Bonet, préfet du Gard, souhaite apporter des précisions quant aux actions de l’État sur le sujet du transport public dans le quartier Pissevin, à Nîmes.
Le 14 septembre dernier, il recevait la direction de Transdev et les représentants du personnel, en présence du président de Nîmes Métropole, afin d’échanger sur la situation du quartier et sur la nécessité du maintien du service public.
Un audit de sécurité sur le terrain a eu lieu le 18 septembre. Un plan d’actions, destiné à permettre une reprise complète, a été élaboré et proposé le 21 septembre.
Ce plan d’actions repose sur 2 axes :
Axe 1 : Le renforcement du dispositif de sécurité :
- La présence de patrouilles policières, notamment aux abords des lignes, de 8h jusqu’à la fin du service ;
- La présence de policiers à l'intérieur des bus sur certaines tournées ;
- La mise en place de contrôles conjoints entre les effectifs de police et les contrôleurs de Transdev aux arrêts de bus du quartier.
Les deux dernières propositions, qui répondaient aux revendications des conducteurs de bus, ont été refusées le même jour par le transporteur.
Axe 2 : Le renforcement du dispositif de prévention :
- La ré-attribution de 2 postes supplémentaires auxquels Transdev avait décidé de renoncer depuis 2020. Ces 2 postes complètent les 3 postes de médiateurs, déjà financés par l’État ;
- Le recours aux 22 autres médiateurs du quartier sur des créneaux concertés et sur la base du volontariat ;
- La mobilisation de l’ensemble du réseau associatif.
Ces propositions, formulées à plusieurs reprises, ont toujours été rejetées par la direction de Transdev.