Entre 2014 et 2020, il y a eu plus de départs que d’arrivées d’habitants dans l’agglomération de Nîmes. La plus importante agglomération du Gard a un solde migratoire en déficit : -0,6% en moyenne par an. Le centre-ville de Nîmes influe fortement sur cette tendance selon le rapport de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) publié ce jeudi.
En 2020, il y avait 182 000 habitants dans l’unité urbaine de Nîmes contre 185 000 en 2014. La population a donc diminué d’en moyenne 0,2% par an de 2014 à 2020.
Sur cette même période, le solde migratoire moyen par an est négatif de 0,6%. Il est cependant contrebalancé par le solde naturel (nombre de naissances supérieur au nombre de décès) qui est positif de 0,3% par an.
Ces statistiques montrent un net recul par rapport à la période 2009-2014 où la population de l’unité urbaine de Nîmes augmentait en moyenne de 1,3% par an. Sur cette période, le solde migratoire était positif de 0,8%, le solde naturel de 0,5%.
La ville plombe l’attractivité du département
“Le centre-ville de Nîmes influe fortement sur cette évolution alors que sa banlieue reste attractive”, décrit le rapport de l’INSEE.
Ce recul statistique de la principale ville gardoise impacte le dynamisme démographique de l’ensemble du département.
Contrairement à Nîmes, le rythme de croissance de la population continue d’augmenter dans les agglomérations d’Alès (+0,9%) et de Pont-Saint-Esprit (+0,7%) entre 2014 et 2020 grâce à un regain d’attractivité.
Toutes les agglomérations gardoises restent loin derrière l’attractivité de l’agglomération de Montpellier; dans l'Hérault où la population a augmenté de 1,7% en moyenne par an sur la même période.
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