La manifestation du mardi 7 mars comptabilise environ 5 500 manifestants en colère dans les rues d'Alès. Départ de la gare, arrivée sur le parking de Cora, via le centre ville.
Une tentative de blocage du rond point de la 2x2 voies par quelques éléments de l'ultra gauche si l'on en juge par la couleur des drapeaux agités. Tentative avortée par le refus de la masse des manifestants de bloquer la ville. Ils étaient venus pour dire leur indignation face à la réforme de la retraite où tout le monde y perd, dans le respect des biens et des personnes.
Jean Rampon, sous préfet d'Alès, saluait dans la soirée, l'impeccable service d'ordre des syndicats qui ont encadré la manifestation afin qu'elle ne déborde pas en des violences indignes. Les forces de police ne sont pas intervenues, observant la situation de loin.
Alès a été bloquée pendant 2 heures, le temps pour les manifestants de montrer leur colère. Surtout des têtes blanches qui regrettaient le manque d'implication de la jeunesse. Ces personnes d'expérience expliquaient que tous les acquis sociaux l'ont été par la lutte. Les élites ne lâchent rien sans la pression de la rue. C'est vrai en France depuis la Révolution.
Ensemble, la lutte peut aboutir, isolé, le citoyen subit le diktat des puissants. L'individualisme forcené, entretenu par la digitalisation de la société, permet aux dirigeants d'imposer à un homme de 64 ans de travailler encore, malgré la pénibilité de son métier.
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